Bal en l'honneur du mariage du Duc Alexandre de Cheroy

Kali demanda à ce que la grand salle soit préparé pour le bal

Tout en rentrant en calèche de la cathédrale à la baronnie .La guerrière avait pris gout à la robe .Surement cela du au regard pétillant de son époux à son arrivée dans la cathedrale.
Descendant de la voiture, elle glissa à l’oreille de son époux

Si vous le permettez .Je vais aller me rafraichir.

Elle ne lui parla pas de l’idée de se changer préférant lui laisser la surprise.

Elle prit donc soins de se coiffer, se parfumer des ses parfum d’orient qu’elle avait achetés à Paris .Puis choisi dans sa garde robe une tenue.
Préférant laisser la couronne, étant partie dans le rouge en mariée .Autant continuer pour la soirée .Elle resta donc dans le ton.
Le froid se faisant sentir elle choisi un modèle à manche longue sur lequel elle jeta une cape.

Puis elle redescendit prestement et fit son entrée



Et c’est souriante qu’elle s’approcha de son époux tout neuf. Ben oui quoi s’en ai pas encore servi la kali ..Dans l’attente de voir sa réaction

Rouge le jour, bleu la nuit, elle le jour, Lui la nuit, c'était si simple à comprendre et pourtant peu devait s'en apercevoir, à moins que cela ne soit le cas pour ceux au courant de la nouvelle qui la rendait déjà heureuse depuis nombreux jours. Décoiffée, puis recoiffée une fois la tenue enfilée tant bien que mal, forte heureusement, sa chère Bertille l'avait suivit, quelle bonne idée elle avait eu! Même si elle ne profiterait pas de la feste autant que la Valten, elle en profiterait tout de même, c'était qu'elle commençait à être âgée sa chère Bertille.
Parée et prête à l'emploi, aheum, une fois arrivée, elle descendit prestement, s'attendant à voir foule mais... Finalement non, une chance! Seule son amie était déjà présente avec sa fille en sus du couple, probablement à souhaiter le meilleur au couple. Ni une ni deux, Line les rejoignant juste après avoir donné instruction à sa gouvernante-intendante.



Bien le bonjour à vous deux, fit elle en une révérence, eh oui, elle se devait de s'incliner devant des personnes de plus haut rang, la préséance et l'étiquette faisant, en tant qu'ancien héraut, elle se devait de ne pas passer outre.
Je m'appelle Eléïce de Valten mais plus communément appellée Linoa, veuillez recevoir tous mes voeux de bonheur et mes félicitations pour votre mariage. Kali, c'est un plaisir de te revoir en pareille circonstances, j'espère qu'il en sera de même la prochaine fois, la nouvelle duchesse faisant partie des personnes non encore au courant de la nouvelle, à moins que si, enfin, n'allant pas non plus le crier sous les chaumières, si l'occasion devait lui être donnée, elle le lui dirait et s'il ne devait pas être le cas, alors elle recevrait tout de même nouvelles!

L'émotion lui serrait la gorge, ce moment resterait gravé à jamais dans sa mémoire.

Un sourire malicieux étira ses lèvres purpurines, elle venait de voir à ses cotés la dame de Tyx

Linoa !

C'est que la brune de jais ne pouvait s'empêcher de sourire avec malice quand elle voyait son amie. Elles avaient partagé ensemble de bien difficiles moments et une épée de Damoclés menaçait encore leurs deux têtes.
Elles s'étaient mises en rage, souvent, mais avaient supporté aussi ces périodes détestables en tournant ce qui pouvait l'être en dérision ! Et elle avaient ri comme des folles face à la coriace adversité.

Elle recula de quelques pas par discrétion, en profitant pour admirer sa robe. Toujours aussi élégante ! Elle se reposa la question : ai-je fais le bon choix ? Question existentielle en ce grand jour.

... c'est un plaisir de te revoir en pareille circonstances, j'espère qu'il en sera de même la prochaine fois La vicomtesse cacha son rire élégamment dans le mouchoir qu'elle tenait à la main. Elle savait que son amie, telle une enfant, mourrait d'envie d'annoncer la nouvelle qui la rendait si heureuse. Dirait-elle ? Ne dirait-elle pas ?

Alors qu’elle regardait son époux, s’approcha sa première nièce .Elle la sans famille voila qu’elle épousait la famille Cheroy .Et du monde il y en avait.
Elle avait qu’une peur s’était de s’embrouiller, mais sure qu’au fil du temps elle saurait et connaitrait chacun et chacune qui allait devenir Sa famille.
Elle sourit donc à la femme.

Allons Caerellyn, laissez tomber les grâces, appelez moi Kali, se sera suffisant .je vous remercie pour vos félicitations .Mais je dois surtout vous dire merci, merci à tous de m’accueillir au sein de votre famille .J’avais besoin de cette chaleur familiale .Depuis trop longtemps je portais ma solitude. Je serais au côté du chef de famille et j’essayerai e remplir mon rôle du mieux que je pourrai avec tout mon cœur.

Ses yeux se détournent vers celle qui avance .Ses yeux pétillent, son sourire s’agrandit .Et sans plus attendre, elle s’approche de celle qui avance. La regarde, lui laisse décliner son identité, échanger quelques mot avec sa nièce puis l’embrasse.

Linoa ,Linoa ,quelle joie de te voir .Cela fait si longtemps .

En quelques instants le passé défile devant ses yeux, puis elle se reprend.

Raconte-moi .Dit--moi ce que tu deviens ?

Cae n'avait pas tardé à réagir à sa présence à ses côtés, le royaume semblait si petit si souvent qu'elle se demandait parfois si le Très Haut ne s'amusait pas. L'une liée au marié, l'autre à la mariée, le hasard faisait si bien les choses parfois! Prémédité? Nullement! Seulement, la Tyx se demanda pourquoi son amie se reculait de quelques minuscules pas, il n'y avait nuls besoins de la mettre en avant, au contraire! Point vraiment habituée même s'il faudra qu'elle s'y remette en mars en tant que "professeur", fonction à qu'elle ne s'était encore habituée à entendre, être la personne sur qui les yeux étaient rivés, ne lui plaisait guère plus vraiment. D'autant plus que la nouvelle duchesse s'avançait aussi vers elle! Un sourire étira les lèvres de la Lady Rose, surnom méconnu qu'elle usitera bien plus post-feste au Lavardin. Le sourire devenant de plus en plus sincère au fil du temps, point de mot encore jusqu'à ce que Kali ait dit tout ce qu'elle voulait dire, pourquoi? Faudrait il une raison?

Oh oui cela fait longtemps! Te souviens tu de Toulouse et de notre amitiée démarrant d'un pied totalement gauche? Elle faillit en rire, ça pour démarrer du pied gauche, elles ne s'appréciaient guère à ce moment là. Il se passe tellement de choses que je ne saurais tout te dire, tout change mais je suis actuellement en Touraine, tu penses bien qu'aussi près, je ne pouvais manquer l'évènement! Je va et viens toujours entre les Archives de France et l'Hérauderie et bifurque bientôt beaucoup plus en direction de l'Université de Belrupt à nouveau, c'est tout ce qu'il y a à retenir sinon nous en avons pour plusieurs jours!

Pas peu dire mais profitant de la proximité de Kali, Line lui glissa ces quelques mots à l'oreille dextre d'un ton, trèèèèès légèrement excité comme à chaque fois qu'elle en parlait, et je vais me marier! Je ne sais encore trop quand comme la chapelle doit être consacrée avant mais c'est pour bientôt!

Godefroy pestait. Cela faisait bientôt une heure qu’il essayait de pénétrer dans la grande salle de réception.
Le garde ne l’entendait pas de la même manière. Godefroy avait l’impression qu’il ne comprenait rien. Il devait être un mercenaire étranger tant il ne semblait pas entendre les suppliques de Godefroy.

- « Soldat ! Laisse-moi entrer, je suis attendu ! Bon sang, laisse-moi entrer ! bougre d’abruti !"

Et toujours la même réponse. La hallebarde baissée sèchement et menaçante :

- « Toi pas entrer là » le soldat avait un fort accent germain.

Quel âne bâté ! pensait Godefroy. Il renonça et décida de faire le tour du somptueux bâtiment afin de trouver une issue. Passant devant les fenêtres, il aperçu Leanore qui discutait avec le Duc. La vision de la dame de son cœur calma un peu sa fureur. Il tenta de lui faire signe a travers la fenêtre. Une servante avait observé la scène. Elle s’amusait à voir messire Godefroy gesticuler ainsi. Elle s’approcha de lui, ouvrit la fenêtre et lui demanda ce qu’elle pouvait faire pour l’aider.

Godefroy, apercevant un infime espoir, se calma aussitôt et demanda à la servante d’aller quérir dame Leanore. Ce qu’elle fit aussitôt. Elle attendit respectueusement que Leanore finisse son entrevue avec le Duc pour lui désigner du doigt Godefroy.

Leanore s’approcha, visiblement heureuse de voir Godefroy. Elle lui reprocha son retard sans lui laisser prononcer un son. Lorsqu’il lui expliqua enfin sa mésaventure, elle se mit a rire.
Comme à son habitude, elle lui expliqua calmement qu’avant de pénétrer dans la salle il fallait s’inscrire sur le registre des arrivants. Le clerc chargé des inscriptions se trouvait à l’arrière du bâtiment. Godefroy se sentit honteux. Il était parfois lourdaud mais là c’était flagrant !

Il alla s’inscrire et pénétra dans la salle par la porte que lui indiqua le clerc.

Il salua plusieurs personnes qu’il ne connaissait pas mais fut heureux de rejoindre Leanore.

Elle était magnifique dans une robe simple et jolie qui comportait de délicieux voilages sur les bras.

A peine la cérémonie qui venait d'unir deux âmes, et non des moindres!! terminée qu'Etienne de Vignolles était parti chercher sa monture ainsi que Shanu le fier et majestueux destrier de la brunette, son pelage blanc est pur telle la neige qui tombe en hiver. Elle n'en croyait pas ses yeux lorsque celui-ci s'approcha d'elle le tenant par les brides!!! Il marchait à ses côtés sans le moindre écart, sans signe de nervosité et sans agressivité aucune, cela tenait véritablement de l'exploit lorsque l'on connait le caractère très affirmé et presque sauvage de ce cheval. Seule la brunette est capable de le maitriser, Shanu n'a confiance qu'en elle, elle qui l'a sauvé d'une vie de souffrance. La vie n'avait été tendre avec aucun de ces deux êtres et cela les avait rapprochés, unis comme un seul être.
Elle s'empressa d'aller à leur rencontre la peur que Shanu se mette à ruer proche des invités lui glaça le sang. Elle s'empara des rênes et caressa le chanfrein de l'animal comme pour le calmer mais en fait ce geste la rassura elle-même plus que lui.
Mais! mais que lui as-tu fait La Hire??!! Je n'en reviens pas qu'il te suive aussi calmement et docilement!!

Les invités s'empressaient quasiment tous de quitter le parvis de la cathédrale pour se rendre en la Baronnie de Sully pour le grand bal donné en l'honneur des mariés.
Etienne et Zelenka, les deux Lames d'Amahir firent le chemin ensemble afin de se rendre sur les terres de leur amie et soeur d'arme Kalimalice. Mais celui-ci fût comme attiré vers un château inconnu de la jeune femme...
Après un léger détour ils arrivèrent tout deux sur les lieux où allaient se dérouler les festivités. L'endroit ravissait les yeux de la brunette, magnifique même en cette période où tout semble endormi, engourdi par le froid de l'hiver. Elle ne put se retenir d'imaginer l'endroit au printemps et cela la fit sourire. Ils s'avancèrent vers la grande salle quand Etienne prit le bras de Zelenka et l'attira...

On devrait peut-être attendre un peu ne crois-tu pas ? Que d'autres arrivent et s'empressent d'aller féliciter Alexandre et Kalimalice… Tous ces nobles seigneurs, ces nobles dames aux noms et aux blasons prestigieux et richement parés … ça me rend un peu nerveux !

Non La Hire ne t'inquiètes pas de la sorte, on en a vu des pires tout les deux. Eux au moins ne sont pas armés d'épées ou autre haches, ils sont bien moins dangereux pour nous que le sont ceux que l'on a combattu ensemble il y a peu de temps, tu ne crois pas? elle lui sourit doucement espérant le détendre un peu Quoiqu'il en soit saches que je ne suis pas plus à l'aise face aux autres nobles que tu ne peux l'être. Viens!

Elle se retourna et fit quelques pas quand il la rattrapa Voudras-tu danser avec moi ce soir ?

Il sembla finalement gêné par cette demande soudaine, Zelenka ne pouvait rester insensible face à la moue du jeune homme. Tu me redemanderas le moment venu veux-tu? Mais sois sans crainte à moins que tu ne me marches sur les pieds je n'ai pas prévu de danser avec qui que ce soit donc tu as toutes tes chances pour que l'on tournoie ensemble. Et puis tu es mon cavalier ce soir! Allons-y veux-tu sinon nous serons les derniers à féliciter Kali et le duc.

Ses yeux faisaient le tour de salle pour admirer les lieux, guetter Kalimalice et Alexandre qui allaient bientôt arriver à sa hauteur lorsqu'ils furent attirés vers une silhouette qui passait et repassait devant la fenêtre. Elle surveillait le manège quand une servante intriguée également alla ouvrir un des panneaux et Léanore la vit discuter avec une personne. La suivante vint la chercher et la jeune femme put découvrir Godefroy fort dépité de ne pouvoir entrer. Elle lui indiqua la procédure à suivre et bientôt il fut à ses côtés, un peu essouflé, un peu rouge.
Elle le regarda et lui sourit, posant sa main délicate sur son bras pour l'apaiser comme elle le faisait si souvent.

Allons mon ami..... Vous voici enfin.

Comme il était un peu plus grand qu'elle, elle devait lever la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Ceux ci se radoucirent et devinrent plus que tendres. Il la détaillait des pieds à la tête et elle se sentit rougir. Nul doute qu'il la trouvait fort jolie. POur oublier la gêne qu'elle avait à se sentir observée, et pour avoir un prétexte à quitter ce regard, elle tournoya sur elle-même

Comment trouvez vous ma robe ?

Elle s'accrocha ensuite à son bras

Je trouve que nous sommes parfaitement assortis pour ce mariage.

Puis elle chuchota

Je vous remercie d'être ici à mes côtés.

Etienne de Vignolles n'était pas spécialement pressé d'entrer dans la salle du bal pour plusieurs raisons : certes il était là pour féliciter Alexandre et sa marraine Kalimalice deux personnes envers lesquelles il avait beaucoup de respect et à plus d'un titre, néanmoins la présence de tous ces gens de la noblesse venus féliciter deux des leurs et non des moindres pour leurs épousailles le rendait un peu mal à l'aise. Il était l'écuyer d'un duc, il côtoyait avec cette fonction de nobles seigneurs et dames lors de joutes ou durant les campagnes militaires, mais le contexte était différent céans. Alors que les dames avaient sortis leurs plus beaux atours, les seigneurs leurs magnifiques toilettes réalisées dans les étoffes les plus chères, le plus rare, La Hire trouvait qu'il faisait un peu tache avec ses habits de tous les jours. De plus l'aspect solennel de l'événement n'avait rien à voir avec l'ambiance qui régnait au coin des feux de camps allumés les soirs de campagne militaire où nobles et soldats étaient réunis par l'esprit de camaraderie nécessaire à la cohésion d'une troupe armée. Ce n'était pas spécialement ce bal qui le rendait mal à l'aise mais ces bals, lieux prisés par la noblesse de tout bord où beaucoup usaient de compliments et de flatteries pas toujours sincères pour arriver à leurs fins, où des intrigues se nouaient pour placer un ami ou déstabiliser un adversaire, où les luttes pour le pouvoir ou l'influence étaient monnaie courante.

Après avoir fait part de sa nervosité à Zelenka, la jeune femme avait tenté de le rassurer avec des termes que lui homme d'armes comprendrait bien : Elle avait raison, ces hommes et femmes n'étaient pas dangereux et les deux Lames en avaient vu d'autres encore récemment en Berry et Poitou. Elle avait avoué à son camarade ne pas être elle aussi spécialement à l'aise alors qu'elle faisait pourtant partie de la noblesse orléanaise, mais elle avait décidé d'aller féliciter sans attendre les heureux mariées et avait entrainé La Hire d'un "Viens" mélange de sécurité, de volonté, d'envie auquel le jeune homme ne pouvait résister. Elle lui prit la main et entra dans la salle du bal.

La Hire en profita pour noyer le poisson : voudrait-elle danser ? Il lui avait posé la question brut de fonderie et la jeune femme l'avait rassuré sur le sujet en quelques mots ayant actuellement l'esprit tourné vers les mariés : elle danserait avec lui, quoi de plus normal puisqu'Etienne était son cavalier. Sur ledit sujet, La Hire n'était pas rassuré pour autant : s'il avait la voix douce, la main délicate et des gestes lents et assurés au point de pouvoir approcher et se faire accepter par des animaux à forte personnalité tel Shanu le destrier de Zelenka, il n'en était pas de même lorsqu'il dansait. Les quelques fois où il s'était lancé dans l'exercice, la nervosité ou la peur de ne pas être à la hauteur le rendait un peu raide au point de rappeler régulièrement aux pieds de sa partenaire qu'il n'était pas un danseur accomplit. Mais il n'eut pas le loisir d'y penser plus longuement, les deux Lames entraient dans la salle de bal et Zelenka les entraina vers le couple ducal.

Tous en se laissant emmener par la main, Etienne regardait autour de lui : les boiseries, les lustres, la hauteur sous plafond, les tentures accrochées sur les murs, la salle était magnifique, richement ornée et rappelait à elle seule le prestige de cette baronnie orléanaise et le prestige qui retombait immanquablement sur ses illustres habitants. A propos des maitres des lieux … Etienne et Zelenka s'approchait à présent d'eux et c'était à leur tour de les féliciter, Etienne s'approcha vers Alexandre.

Vostre Grâce, recevez toutes mes félicitations et tous mes vœux de bonheur les plus sincères. C'est un beau mariage et vostre épouse est ravissante. Je vous souhaite également qu'elle vous donne une grande et belle descendance pour la gloire de vostre maison.

Puis se tournant vers Kalimalice.

Kali ... Marie ... Liselotte ... Céleste ... Il avait prononcé ces prénoms d'une façon très claire puis un petit sourire amusé était apparu sur ces lèvres. Il marque une petite pause souriant … On en apprend tous les jours n'est-ce pas ? Mon maitre le savait-il ??? Non évidemment il m'en aurait parlé mais je pense que cela l'aurait amusé également. Revenant à ce qui l'amenait à Sully. Marraine, je vous présente également toutes mes félicitations les plus chaleureuses et mes vœux de bonheur les plus sincères. Je vous souhaite la bienveillance d'Aristote et tous les bonheurs du monde à commencer par donner longue descendance à vostre illustre époux. … Enfanter, n'est-ce pas un bonheur dont vous fûtes privée depuis trop longtemps ?

Il n'attendit pas de réponse sachant que la duchesse comprendrait son propos. Il recula d'un pas et la salua d'une révérence. Il regarda la duchesse de Cheroy, elle était magnifique dans sa robe carmin et La Hire compris qu'une page se tournait : plus de poignard caché dans la botte ou dans le cas présent dans un pli de la robe, moins de campagnes armées, moins de guerre, plus de feux de campement et de nuits à la belles étoiles, moins de montée au front pour faire face inconsciemment au danger et danser avec la Mort… D'autres prérogatives, d'autres préoccupations, un nouveau rang à tenir, de nouveaux domaines, de nouveaux sujets à recevoir ou à se préoccuper. Mais quelque soit la nouvelle vie qui se dessinait pour Kalimalice, elle resterait toujours dans l'esprit de La Hire, Kalimalice la guerrière, celle qui avait partagé nombre d'aventures ainsi que les joies, les peines, la vie de son mentor durant de longues années. Pour lui elle resterait toujours sa marraine devant le Très-Haut. Le jeune homme prit la main de Zelenka qu'il regarda avec un grand sourire et des yeux pétillants.

Ma Dame, je vous présente Dame Zelenka que vous connaissez certainement. Dame d'Adonville, Lame d'Amahir, elle est ma camarade d'armes, mon amie... et je suis en cette occasion son chevalier servant, son cavalier ...

La pensée qu'il danserait bientôt avec la brunette et que pour la première fois ils auraient une relation autre que la fraternité de deux compagnons d'armes lui faisait battre le cœur.

La cérémonie finie, la jeune d'Arques avait suivi le flot d'invités pour rejoindre la salle où elle pourrait enfin féliciter les mariés. En fait, dans ce nouveau couple uni, elle ne connaissait point le marié. Anya était toujours accompagnée de sa soeur et du Crevecoeur, délégation Normande en Orléanais... ou délégation Giffardienne ? Ou les deux.
La jeune femme portait donc, comme à l'accoutumée, une robe à la hauteur de son surnom. Et sans neige la recouvrant cette fois-ci. Elle devait s'en estimer heureuse.

Spoiler:

La jeune Duchesse attendit que la place "se libère" pour s'avancer vers le couple, sourire aux lèvres. Entrant dans la salle, il y avait déjà du monde, se demandant si elle allait rester bien longtemps après avoir félicité les mariés. Après tout, elle était venue seule, sans sa moitié. En même temps, il aurait été difficile de convaincre St Nicolas de venir, lui qui détestait la foule. La seule foule qu'il "appréciait", était celle lors des audiences et des procès à la Cour d'Appel. Décidément, elle ne le changerait jamais. Les juristes... un monde à part.
Elle aurait pu venir accompagnée du GM de l'Ordre auquel elle appartenait, mais cela aurait sans doute été mal vu, et déjà qu'il y avait eu "jaseries" lors des joutes chez son cousin Keri... nul besoin de rajouter une couche là où il n'y avait pas lieu d'être.

Vostre Grasce... Kali... toutes mes félicitations. Vous me voyez heureuse de cette union.

Sourire à sa "belle-soeur".

J'espère que tu trouveras enfin le bonheur que tu mérites tant.

Nul besoin d'en dire plus, la jeune mariée savait à quoi elle faisait allusion. Surtout à qui. Vrai que Anya aurait préféré qu'elle épouse son frère, officialisant ainsi son appartenance à la Famille Giffard, mais le Très Haut en avait décidé autrement. Kali avait porté le deuil assez longtemps, et elle méritait d'être heureuse. Il n'y avait qu'à espérer que le jeune époux la comble de ce bonheur auquel elle aspirait.

Leanore est belle, mais elle n'aime pas que Godefroy lui dise. Pourtant elle est belle, très belle.

Fier qu'elle soit à son bras, Godefroy se réjouissait de l'instant. Ils se dirigèrent vers dame Kalimalice qu’ils souhaitaient saluer avant toute autre personne.



bonjour dame kalimalice, nous vous félicitons pour votre mariage, permettez moi de vous dire que vous êtes particulièrement en beauté en ce jour faste

Les deux Lames d'Amahir s'étaient entendues ensemble, ils resteraient l'un avec l'autre pour cette journée très spéciale ainsi que pour le bal donné en l'honneur du couple ducal. C'est ainsi que Zelenka fit son entrée dans la salle de bal accompagnée d'Etienne, il avait l'air d'être fasciné par les dorures et autres ornements de l'immense pièce les regardant avec des yeux émerveillés comme ceux d'un enfant découvrant le monde qui l'entour. La jeune femme n'arrivait plus à retrouver en lui le guerrier qu'elle avait côtoyé ces dernières semaines. Elle commençait à apprécier son autre facette, celle d'un homme plein de surprises qu'elle finirait par découvrir petit à petit.
La surprendre, c'est à croire que c'est le pari qu'il s'était fait en venant à ce mariage! A peine étaient-ils devant le couple fraîchement uni qu'il félicitait le duc puis leur amie Kali. Zel prit la suite juste derrière lui et à son tour présenta tous ses respects ainsi que tous ses voeux de bonheur au duc Alexandre. Alors que Etienne finissait à peine de parler à Kalimalice qu'il se mit à faire les présentations entre les deux guerrières.

Oui Etienne je crois pouvoir dire que nous nous connaissons Kali et moi. Zel était tout sourire mais elle s'inclina en forme de respect face à la jeune mariée tout comme elle l'avait fait devant le duc. Puis la brunette lui présenta ses voeux

Kalimalice, je suis sûre que tu ne m'en voudras pas si j'omets le protocole afin de te présenter tous mes voeux de bonheur en ce jour. Je te souhaite d'être heureuse auprès de l'homme que tu aimes et que tu donneras une longue descendance au duc. Que ta vie te comble et te remplisse d'amour. Sois heureuse!

La cérémonie religieuse avait pris fin sous l'envolée glorieuse des cloches de la cathédrale, portant à tout va la nouvelle radieuse de l'union du duc régnant d'Orléans avec la belle Kalimalice, Maréchal de France de son état. Hersent avait adoré les chants, les textes choisis par les époux et l'officiant et la mariée était tellement belle, rose de bonheur intense.
Wendy et Hersent avaient pris le temps de saluer leurs diverses connaissances...enfin celles de Hersent, champenoise perdue en Orléans, étaient bien plus limitées que celles de son amie.
Malgré le soleil hivernal, présent pour saluer de si belles épousailles, elle supportait bien sa tenue fourrée qui lui permettait de se réchauffer les mains.

Spoiler:

Après avoir papoté à droite et à gauche qui avec Atolchamb, qui avec dame Joshin, les deux amies se rendirent à l'auberge où le Guet Royal leur avait réservé une chambre. Là, elles purent se rafraîchir avant de reprendre la route, en coche, jusqu'au lieu de la réception, à Sully. Hersent avait demandé à l'aubergiste s'il connaissait une jeune femme capable de réaliser de jolies coiffures sophistiquées...en effet autant pouvait-elle tresser elle-même sa natte, autant côté chignon cela s'averait plus qu'aventureux. On lui amena la perle rare qui s'occupa d'élaborer un chigon savant dans lequel des perles blanches étaient entrelacées, gouttes neigeuses sur sa chevelure de jais. Elle était enfin prête, se regarda un instant, intriguée, dans la grande glace en pied, ayant du mal à se reconnaître dans cette jeune femme aux beaux atours. Elle fit plusieurs tours sur elle-même, satisfaite et heureuse de se sentir femme...c'est qu'elle avait plus l'habitude de porter des braies que des froufrous...à l'usage, les froufrous lui plaisaient beaucoup, mais la guerre en dentelles n'était pas encore au goût du jour.
Elle descendit rejoindre son amie afin de se rendre à Sully: Wendy était splendide dans sa robe blanche, si fluide, soulignant la finesse de sa taille ainsi que son élégance. Hersent faisait attention à ne pas s'empêtrer dans ses jupons...ce n'était pas le moment de tomber malencontreusement.

[Plus tard...à Sully]

Les paysages orléanais défilaient au rythme du galop des chevaux, paysages très différents pour la champenoise qu'elle était: pas de vignobles à perte de vue ni de vergers prolifiques. Il y avait des champs enneigés et endormis mais aussi, ce qui la fascina, d'immenses étendues forestières d'une beauté à couper le souffle.
Les grilles de Sully se profilèrent puis se précisèrent: les gardes les laissèrent entrer avec courtoisie ce qui la changeait de l'irascible Cortès, le garde de Bourmont. Le coche les déposa près du grand escalier d'entrée, le cocher les aida à descendre puis s'en alla aux écuries s'occuper des chevaux.
Elles entrèrent dans la salle de réception, absolument splendide et raffinée. Hersent défroissa discrètement sa tenue et regarda alentour s'il y avait des personnes de sa connaissance.


Elle aperçut Léanore, une ancienne camarade de promotion à Belrupt et vint la saluer:
Bonjour Léanore, quelle agréable surprise de vous rencontrer ici, cela nous change de Belrupt, n'est-ce pas? Elle inclina légèrement la tête pour saluer l'homme qui accompagnait la jeune femme. Je vais de ce pas féliciter les jeunes mariés. Nous aurons l'occasion de bavarder plus tard, je n'en doute point.
Elle s'éloigna pour rejoindre Wendy et toutes les deux s'approchèrent du couple ducal pour les féliciter de leur nouveau bonheur. Elle fit une belle révérence, comme on le lui avait appris aux cours de maintien à Belrupt, avant de se lancer:

Votre Grasce Alexandre, Maréchal Kalimalice, Hersent d'Ar Sparfel, Dame de Maizières, Chevalier du Guet Royal, GEC des Loups de Champagne, permettez-moi de vous présenter au nom du Guet Royal, toutes nos sincères félicitations pour votre union. Qu'elle soit heureuse, radieuse, faite de complicité et de joie. Elle reprit sa respiration Je vous souhaite bonheur et prospérité ainsi qu'une belle et vigoureuse descendance. Si je puis me permettre, Maréchal Kalimalice, vous êtes à ravir le plus glacial des Artésiens! Je vous remercie de m'avoir permis d'assister à votre mariage que je souhaite long et heureux.Elle fit une nouvelle révérence puis se recula pour laisser la place aux invités qui se pressaient autour du jeune couple.