[RP] Champagnole s'invite à Moissey

Nombre de messages : 16 Localisation : Arbois Date d'inscription : 26/07/2012

Accompagnée de son charmant petit frère, le carrosse brinquebalante, tandis que la Comtesse s'évente à l'aide d'un parfait éventail doré. Prise par des pensées qui lui sont bien propres, la jeune fille dardait quelques fois son regard sur son frère roux. Roux, oui. Peste soit sa couleur de cheveux. Mais sa bouille fourbe adorablement charmante rattrapait un peu, fort heureusement, le reste.

Pour sûr qu'ils étaient bien différents sur biens des points. Aussi blonde qu'il est roux, aussi fourbe qu'elle est douce et gentille (ahaha) aussi soldat qu'elle est nunuche, bref. Presque tout en opposé, sauf, le sens de la famille et du sang.

Elle s'évente de plus belle, la Comtesse, avant de savouer son arrivée d'un regard passionné sur les grillées de Moissey. Alors qu'elle descend du carrosse dans un froufrou de soie, satin et froufrou si elle veut, un valet s'approche pour demander leur identité. Un coup d'oeil à Gui bien silencieux, puis elle tonne de sa petite voix claire.

Faites annoncer à la Comtesse que Héloise Marie de Sparte et son frère, Guillaume de Sparte sont venus lui rendre visite.

Et faites nous porter à boire, il fait une chaleur dans ce pays !

La comtesse enfermée dans son bureau se demandait à quoi elle allait passer ses jours prochains, partir en voyage ? profiter de son temps disponible pour courir la campagne à dos de cheval ? ou peut être aller perturber les pigeons de son parrain à orléans, telle était la question qu'elle se posait. Elle s'ennuyait ferme la jeune fille.

L'on lui annonça la visite de son amie, Héloise_Marie accompagnée de son jeune frère, Marie !!! Flo se souvenait du début de leur mandat, observant avec méfiance le membre de la famille Sparte, Marie qu'elle avait appris à connaitre et qu'elle avait apprécié pendant son mandat de Franc Comtesse, Marie à qui elle avait donné sa confiance absolue, elle était contente de la revoir.

Un regard rapide dans un miroir avant de descendre quatre à quatre les marches de l'escalier principal, marmonnant avec cette robe qui la gênait plus qu'autre chose mais condition oblige, elle ne pouvait recevoir attifée comme les gueuses des villages.

Pénétrant dans le salon où un de ces valets les avaient conduits, elle s'avança vers son amie, déposant une bise sur sa joue avant de la regarder.

Marie, quel plaisir que votre visite !!!

Rougissant à son manque de politesse, elle se tourna vers le jeune homme rencontré, il y a peu, en taverne dans la capitale franc Comtoise

Messire Guillaume, bienvenue dans ma maison.

Elle les invita à prendre place dans de lourds mais confortables fauteuils, tandis qu'une servant apportait collation et boissons fraiches.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 29/07/2012

Le rouquin chevauchait aux côtés de sa soeur. Monter dans un carrosse, et puis quoi encore? On avait les désagrément de la route sans aucun des avantages de la chevauchée!

Pour sûr qu'ils étaient bien différents sur biens des points. Aussi blonde qu'il est roux, aussi grandiose qu'elle est coquette et avide de potins en tout genre (ahaha, non mais!) aussi soldat qu'elle est nunuche, bref. Presque tout en opposé, sauf, le sens de la famille et du sang.

Le rouquin ne disait mot, trop pris par ses pensées. Jamais ne l'avait-on amené si près du mariage. Il avait été plus ou moins facile de se faire à l'idée d'épouser une quasi inconnue pour les Sparte, de forger ainsi une alliance favorable aux Sparte. Mais là... c'était si concret et si proche. Qui n'aurait pu eu le moindre doute?

Il ne fit pas même attention à ce qui deviendrait peut-être ses terres. L'idée ne lui avait même pas encore traversé l'esprit qu'il pourrait un jour être ici chez lui. Il passa le porche sans un mot, devançant le carrosse. Laissant la bride de sa monture, il mit pied à terre. Sa monture... Les écuries de Salins-les-Bains avaient du se trouver bien vide quand les étalons et juments du nouveau baron avait déménagé à Hérimoncourt... Et encore, il en avait laissé certains à ses parents, car il ne les montait de toute façon pas tous.

Guillaume aida sa soeur à descendre, observant sa toilette avec attention. Elle était belle, radieuse. Si on appelait Héloïse-Marie l'Etoile des Sparte, il y avait bien une raison! Il comprit alors l'usage du carrosse. A côté de la Comtesse scintillante de beauté qu'était sa soeur, il était poussiéreux comme après chaque voyage. D'un claquement de doigt, il donna un ordre silencieux qui fut immédiatement mis en application.

Faites annoncer à la Comtesse que Héloise Marie de Sparte et son frère, Guillaume de Sparte sont venus lui rendre visite.

Ah, mais non, attends!

Guillaume lui montra d'un signe de tête les deux domestiques qui le dépoussiérait en brossant ses vêtements et en lustrant ses bottes. Ce n'était pas le moment de déjà faire venir la comtesse, il fallait gagner du temps. Il regarda sa soeur, une lueur amusé dans les yeux. Hélo et sa légendaire patience! Se jugeant assez propre et n'ayant pas le temps de faire mieux, il repoussa les domestiques pour suivre l'homme qui les menait au salon. Il replaça une mèche rebelle de sa rousseur.

Juste à temps! La Comtesse arriva, salua sa comtesse de soeur... et se tourna vers lui.

Messire Guillaume, bienvenue dans ma maison.

Il sourit, essayant de paraître le plus sûr de lui possible, ce qui n'était pas chose aisée. Il s'inclina devant elle, se permettant même un baise main rapide.

Comt...pardon. Flo, vous rencontrer est toujours un plaisir.

Nombre de messages : 16 Localisation : Arbois Date d'inscription : 26/07/2012

La jeune fille suit son hôtesse jusque dans un salons richement décorés, et s'assoit, acceptant le rafraichissement avec plaisir. Alors qu'elle trempait ses lèvres dans le liquide, son regard passait sur son frère puis sur Florianne. Elle avait eu le matin même les recommandations de son père et entendait encore sa voix résonner dans son esprit. Ce ne serait pas une mince affaire pour la jeune fille. M'enfin, première chose, en aviser les principaux intéressés.

Bien que, c'était une affaire à discuter avec un chef de famille tout au plus, ou un digne représentant. Mais bon, Florianne est son amie et Guillaume son frère et elle, n'est pas un tyran. Ou presque.

Alors qu'elle pose son verre sur une table basse et défait son chapeau de ses cheveux pour avoir la tête un peu plus libre, puis défroissa un peu ses jupons rouges, sa voix sortait de sa bouche comme un flot de paroles maladroites. Elle ne savait ni par où ni comment commencer.

Bien, je n'irai pas par quatre chemin. Nous sommes... Hummm, je nous ai emmené ici dans un but bien précis... Enfin.. non, je voulais heuu.. Te revoir, Florianne. Tu sais. Et puis voilà, passer un peu de temps avec toi et te permettre d'en passer avec Guillaume sous ma bonne garde.

Elle s'arrête et sourit à son adorable petit frère. Oui, oui adorable. Il ne savait pas encore ce qui l'attendait, mais soit. Tout vient à point à qui sait attendre. Puis, elle revint à son ambition de base.

Florianne, je me demandais s'il était possible pour moi, pour nous, d'avoir une entre-vue avec le chef de la famille Cheroy.

Haussement de sourcil, Marie ne l'avait pas habituée à hésiter dans ses paroles, elle trempa ses lèvres dans le breuvage tout en la fixant de ses prunelles, les posant ensuite sur son frère Guillaume.

Sa main devint nerveuse, ses doigts partirent à la recherche d'un ruban ornant le corset de sa robe, il lui semblait que le carcan qui l'enserrait allait l'étouffer, délicatement elle posa son verre sur la petite table prêt d'elle, respirer calmement, surtout ne pas montrer la panique qui montait, son regard se posa sur la fenêtre entrouverte, pourquoi n'était elle pas partie comme à son accoutumée s'isoler au fond de son domaine ? la où jamais personne ne la trouvait.

Un but précis !! son amie désirait une entrevue avec Alexandre de Cheroy !! A nouveau son regard bleuté revint sur Marie.

Cela doit être possible Marie, je vais le faire quérir.

Un signe de la main au garde de faction posté derrière elle avant de lui lancer un ordre précis.

Faites envoyer quelqu'un à Dunois, que mon cousin Alexandre de Cheroy soit informé que La Comtesse Heloise_Marie de Sparte désire entretien avec lui et si lui gréer de venir jusqu'en notre maison, nous l'attendrons.

Moults pensées se frayaient passage dans sa tête, elle se leva ne tenant plus en place, quelques pas vers la fenêtre et un regard se posa sur les forets environnantes, promis dès demain, elle allait faire le tour de ses terres, avant de revenir vers ses invités un éventail attrapé au passage sur une commode.

Lissant quelques plis de sa robe, elle reprit place dans son fauteuil. Flo se doutait du but de la visite de Marie et de Guillaume mais elle voulait l'entendre de la bouche même de son amie.

Marie quel est le but précis de ta visite ? Tu me connais, tu me sais curieuse. Messire Guillaume le savez vous ?

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 29/07/2012

Guillaume écoutait sa soeur...plus elle parlait, plus il se tendait. Alors elle aurait enfin réussi à obtenir une audience de leur père? Si tel était le cas, puisqu'ils étaient tous les trois réunis ici, cela ne pouvait dire qu'une seule chose...

Son regard ne se détournaient plus de la comtesse. Serait-il donc possible que ce soit elle qu'on lui choisisse pour le restant de ses jours? Il n'aimait pas le pas à faire... Oh, la comtesse ne lui déplaisait pas, aux contraire...mais c'était un engagement fait devant le Très-Haut, impossible de revenir en arrière... Père était-il sûr de lui? Où était-ce une lubie de son adorable soeur? Voulait-elle lier les familles ou l'amie et le frère?

Il scrutait la Comtesse, elle ne semblait pas plus à l'aise que lui...Quand à Hélo, son rôle ne devait pas lui paraître aisé. Comme à son habitude, il essaya de détendre l'atmosphère, par quelques mots ô combien mal à propos.

Messire Guillaume le savez vous ?

J'ai bien peur que oui...

Il se tut un instant, puis se rendit soudain compte de ce qu'il venait de dire. Il essaya de se reprendre.

Enfin peur... je...Non, pas que ce soit effrayant, mais...Enfin, je veux dire... Tout le monde y gagne, non?

Le rouquin préféra se taire et s'enfoncer dans son fauteuil. A part s'enfoncer un peu plus, il ne savait pas ce qu'il pouvait dire de plus.

Nombre de messages : 2455 Date d'inscription : 28/03/2008

Alors que son courrier était dévié jusqu'à Varennes où il séjournait loin du monde depuis des mois, Alexandre reçus une missive de sa cousine Floriane, cette dernière l'invitait à la rejoindre en ses terres de Moissey, aussi, se félicita t il de se trouver en Champagne, son voyage n'en serait que plus rapide.

Alexandre était retiré de tout depuis des mois, même son épouse n'avait que peu de nouvelles de sa part ces derniers temps, mais aux mots choisis pour le convier, il avait bien compris qu'il s'agissait là d'une réunion où son rôle de Chef de la maison Chéroy était requis. Donc, impossible de décliner.

Il termina quelques affaires et se mis en route.

Quelques jours plus tard, je ne sais pas combien, il arriva en vue du château de sa cousine. C'était la première fois qu'il apercevait cette sympathique petite bicoque.
Une fois arrivé, il se fait annoncer-tout-ca-tout-ca.
Un brave valet d'annonce son arrivée :

Sa Grâce Alexandre de Chéroy, Duc du Dunois et de Chéroy, Baron de Sully, Seigneur de Saint Firmin et d'Allanche

Nombre de messages : 16 Localisation : Arbois Date d'inscription : 26/07/2012

Elle ne le sait pas? Il le sait? Elle le sait ! Elle veut lui dire. Arf, dans quoi elle s'est embarquée encore. S'entortillant sur son fauteuil, elle reprend une gorgée de la boisson avant de sourire maladroitement. Un sauveur? où? non! Ils savent peut-être. Elle ne voulait pas à avoir à lui dire comme ça bam "t'vois Flo, en fait tu vas devenir ma belle soeur. Peut-être hein, je ne veux pas te faire peur, mais y a des grandes chances, pas de chance en fait, enfin, tu vois?"

Et bien heuu.. tu vois quoi? Toi plus moi, plus lui, plus tout ceux qui le veulent plus... pourquoi j'dis ça...

Elle se mord la langue, la Comtesse, puis reprend une petite respiration et affiche un sourire ravit. Du moins, qu'elle pense ravit.

Floriaaaane, en fait, tu voooois, il est temps que tu penses à prendre un mari non? T'en penses quoi? Les héritiers tout ça tout ça, tu te fais vieil... heuu tu n'as plus 15 ans, il est temps d'y penser. Et quoi de mieux qu'un Sparte pour avoir des beaux bébés bien musclés et respectables? En plus à moitié Cheroy... même si le Sparte l'emporte toujours... ce seront des bébés parfaits et une union farpait... heuu parfaite pour nos deux familles. Voilà pourquoi je te présente... enfin, je t'amène Guillaume, mon frère, pour négocier des épousailles... entre... toi... et... lui !

Aie aie, d'office ça allait exploser, plus maladroite qu'elle pour annoncer une telle nouvelle, y avait pas. Et puis...
Sa Grâce Alexandre de Chéroy, Duc du Dunois et de Chéroy, Baron de Sully, Seigneur de Saint Firmin et d'Allanche
Duc des Dunes, moooon sauveur ! La Comtesse se lève et salue la nouvelle arrivée d'une inclinaison courtoise du visage et d'un sourire amical.

Votre Grâce.

J'ai bien peur que oui...

Haussement de sourcil, il savait mais savait quoi !!! son regard devint interrogateur, que mijotaient la sœur et le frère ? nouvelle gorgée du vin, elle allait finir dans un sale état si personne pour lui expliquer...
La voix avec un soupçon de nervosité de Marie s'éleva dans la pièce, dardant ses prunelles sur son amie, elle entendait des mots, des phrases Bébé, Mari, Sparte, Cheroy, Epousailles.......

CCCCcraaaaaaaaaaaaac................. Sa main venait de briser le magnifique éventail, Aïeeuh...... elle laissa échapper un cri, une écharde de bois enfoncée dans un de ses doigts. Hébétée elle regardait le sang perler sur sa robe, sans songer à oter l'écharde.

Regarde Marie ce que tes paroles ont faites !!!!

Elle agitait son doigt toujours paré du petit morceau étranger en l'air sans se préoccuper des goutes de sang qui se dispersaient sur le tapis.

Je vais être marquée dans ma chair jusqu'à la fin de ma vie et puis c'est le doigt où se passe l'anneau nuptial, sans doigt valide, impossible de me marier.

Reprenant, on dira essayant de reprendre un peu son calme, elle se leva tout en arrachant l'écharde en portant son doigt à sa bouche pour calmer la douleur.

M'épouser euh... Elle les regardait tous les deux D'abord Votre père est il d'accord ?

Sa Grâce Alexandre de Chéroy, Duc du Dunois et de Chéroy, Baron de Sully, Seigneur de Saint Firmin et d'Allanche

Un domestique annonçait l'arrivée de son cousin, Une moue au coin de ses lèvres tandis qu'elle exécutait une légère révérence, la réponse à sa question viendrait certainement après.

Bienvenue en ma modeste demeure, Alexandre. J'espère que votre voyage jusqu'en Franche Comté ne fut point trop désagréable. Je vous présente La Comtesse Heloise_Marie de Sparte accompagné du Baron Guillaume de Sparte son frère.

Elle lui indiqua un fauteuil, reprenant elle même place dans le sien, son doigt toujours dans sa bouche.

Veuillez prendre place, cousin, Si je vous ai demandé de vous rendre à mon invitation, c'est que.............euh............ Heloise _Marie voulait faire votre connaissance.

Nombre de messages : 2455 Date d'inscription : 28/03/2008

C'est un plaisir de faire connaissance avec une aussi charmante Comtesse. Mais n'oubliez vous pas que je suis déjà marié ?

Nombre de messages : 16 Localisation : Arbois Date d'inscription : 26/07/2012

Déconfite. C'était le bon mot pour parler du visage de la jeune comtesse qui, alors que Florianne explique qu'elle désirait parler au Duc, s'était petite à petit décomposé quand il avait pris la parole. Charmante, il a quand même dit charmante. Restant debout, les bras ballants, elle tente un sourire.

Je... enfin, je remercie votre Grace. Mais heuu... Vraiment, il est marié? Quel dommage... heuu, enfin, vous voyez, je venais pour, vous rencontrer et... Bon sang, un autre sauveur? Et célibataire si possible? Son regard se tourne vers la porte, une seconde, deux secondes. Non? Vraiment personne? Je voudrais que nous parlions d'une possible union entre nos deux prestigieuses familles. Pas par nous, hein, non non non, vous avez votre épouse, non, mais, enfin, non pas que vous ne soyez charmant, vous aussi, par ailleurs merci pour le compliment, vraiment, c'est trop, ni que je sois contre d'épouser un Cheroy, pas du tout, on dit d'ailleurs qu'ils font des maris exemplaire et très fougu... enfin, là n'est pas le sujet, je pense. Bien que, nous pourrions discuter peut-être, seul à seul, si vous avez, je ne sais moi, un cousin, un frère, un qui vous ressemble... Petit regard en biais, puis elle reprend place, en se maudissant de ses paroles, de sa langue, qui semble fonctionner toute seule quand son cerveau lui, est ailleurs. Sans doute dans les fins fonds de la blondeur de ses cheveux.

Pour résumer, et sous la demande de mon père, Son Altesse Bobyzz de Sparte, je suis ici pour négocier avec vous une possible union entre Floriane et Guillaume. Puis après un petit silence, alors qu'elle se retenait pour ne pas en dire trop, genre faut imaginer "non, non, non, tais-toi, tu vas encore passer pour une gourde", Voir... plus.. de mariage... si... affinités.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 29/07/2012

Guillaume était resté en retrait pendant toute la discussion. Il préférait écouter et faire attention à ce qui se disait que de se mettre en avant. Rester dans l'ombre, pour ce roux toujours aussi méfiant, était mère de sûreté. Cependant, il était un frère ultra-protecteur. Il entendit Hélo bafouiller et tout les voyants de son tableau de bord se mirent sur le rouge... Bon, il n'avait pas encore de tableau de bord n 1460, mais vous comprenez l'image. Il vint à la rescousse de sa soeur. S'éclaircissant la voix, il se mit en avant.

Ce que ma soeur essaye de vous expliquer -veuillez pardonner son possible manque de clarté, c'est un rôle difficile qu'elle se voit contrainte de jouer- Elle essaye donc de vous expliquer que nous sommes ici pour que je vous demande officiellement la main de Floriane de Chéroy, ici présente. Je ne jouerai pas les amoureux épris, elle m'est inconnue. Ce mariage serait bénéfique pour nos deux maisons.

Il parle à Alexandre, mais sourit à Floriane dès la fin de ses paroles. Pour la première fois, il la regarde. Après tout, si tout se passait bien, ne devait-elle pas devenir son épouse? Pour la première fois, il la détailla, et il se prit même à la trouver jolie... Ce qui le rassura un temps soit peu.

Nombre de messages : 2455 Date d'inscription : 28/03/2008

Bien que j'aurais préféré des avances de votre soeur, je recois votre demande vis à vis de ma cousine.

Le nom des Spartes ne m'est pas très bien connu, certes j'ai déjà entendu l'un ou l'autre le prononcer. Et en particulier Floriane justement. Il me semble que c'est une assez ancienne famille si je ne me trompe pas.
Attachant pour ma part pas mal d'importance à l'histoire et au respect des anciens, cette union me semble bénéfique, tout au moins si les termes du contrat qui sera signé sont justes.

Par l'union de vos deux personnes, vous entrez l'un et l'autre un peu dans la maison de l'autre famille et de ce fait, vos agissements ont une répercussion sur l'image et l'honneur de cette dernière.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 29/07/2012

Guillaume affirma son accord d'un signe de tête.

Votre Grâce, les Sparte sont une grande famille et assez ancienne, il est vrai. Nous avons donné à l'Empire des ministres, des Franc-Comte à la franche-Comté et des Ducs à la Savoie, tous ses rois à la Lotharingie, le royaume francophone de l'Empire. Oh, je ne dis pas tout cela pour me vanter. Je cherche simplement à vous montrer qu'il n'y a nulle crainte à avoir : je ne ferai rien qui puisse porter atteinte à l'honneur des Chéroy, car je dois aussi me montrer digne de celui des Sparte.

Son regard allait de l'un à l'autre pour s’arrêter sur helo avant de le poser effrontément sur le futur fiancé. Il lui semblait qu'Alexandre ne voyait aucun inconvénient à ce mariage et bien soi... elle se prit à détailler Guillaume, un roux avec une rousse cela promettait quelques échanges assez amusants voir pigmentés.

Son verre....... elle le porta à ses lèvres, une gorgée, deux, manqua de s'étouffer avant de le reposer, regard à Guillaume puis sur Heloise.

Ahem... Messire de Sparte, je crois notre destin est scellé, Heloise nous allons devoir passer à des occupations un peu plus pratique toi et moi.