Annoblissement des nouveaux vassaux de la maison Sorel

Voila plusieurs mois que le vassal du Duc de Dunois n'avait pas remis les pieds sur les terres de son Suzerain et encore plus longtemps dans l'eglise du domaine. La dernière fois il était venu pour l'annoblissement de Guizmo et aujourd'hui il se présentait pour annoblir de nouvelles personnes pour faire grandir sa maison mais également pour en faire profiter la maison Chéroy, maison qu'il servait depuis que Fauville l'avait annoblit.
Arrivée dans l'église, le Boeuf vit préparer le lieu puis attendit que ses futurs vassaux se présentent pour pouvoir commencer la veillée. Cérémonie pieuse qui durerait toute la nuit et qui mêlerait recueillement et prière...

Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 06/02/2010

Ce soir-là, commençait la veillée de prière et de réflexion qui précédait tout anoblissement.

Etre anobli était un événement très particulier qui changeait le cours d'une vie et qui pouvait avoir bien des conséquences. Cela ne se proposait certainement pas à la légère ; cela ne s'acceptait pas davantage à la légère.

Etre anobli c'était se mettre au service d'un suzerain et d'un pays. Ninouchka frissonna un peu en pensant à tout ce que cela pouvait recouvrir.

Elle s'était donc préparée pour cette nuit, revêtant une robe blanche très simple, sans aucune fioriture. Ses cheveux avaient été sagement relevés et maintenus dans une résille fine. Pas de maquillage, pas de fantaisies.

Sans avoir dîné, elle prit la route vers le domaine de Chéroy de manière à y arriver avant que la nuit ne soit tout à fait tombée.

Le garde de l'entrée la reconnut ... et pour cause ! Elle était venue ici bien des fois pour parler du duc Fauville avec le duc de Dunois.

Il lui indiqua cependant le chemin qui menait à l'église du domaine, endroit qu'elle ne connaissait pas.

Quand elle arriva devant les portes de bois de l'édifice, son coeur s'emballa quelques instants. Elle le comprima comme pour le faire arrêter de battre, respira le plus calmement qu'elle le put, puis poussa le vantail.

Elle fut surprise par la fraîcheur de l'église et sa pénombre. Il y avait des cierges allumés mais pas en quantité telle qu'il fasse clair dans la bâtisse.

Elle se donna le temps de s'habituer aux lieux, puis avança vers le choeur.

C'est alors qu'elle le vit ... le duc de Beaugency, son futur suzerain était là qui les attendait.

Après avoir fait une génuflexion devant l'autel, elle se dirigea vers lui, éprouva le besoin de le saluer avec le respect qui lui était dû en ce moment important de sa vie.

Elle fit une brève révérence

Bonsoir Votre Grâce ... j'espère que vous allez bien.

Puis regardant autour d'eux et souriant

Je vois que je ne suis pas la dernière ... je crois pourtant être la seule femme parmi vos vassaux et futurs vassaux. Ne dit-on pas que ce sont elles qui se font attendre ?

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/04/2008

henri à l'appel de son suzerain
se rendit à la Chapelle pour la veillée

Il s’agenouilla devant son suzerain pour les saluer

Bonjour votre grâce
Si vous le permettez je vais vais réciter le Credo

Il s'agenouilla devant l'autel et récita le Credo

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Nombre de messages : 285 Date d'inscription : 23/06/2007

[je poste pour ljd atol à sa demande car il doit attendre pour pouvoir poster]

atolchamb a écrit:: c'etait la premiere fois qu'il se rendait au domaine des chéroy.
il n'eu jamais l'occasion d'etre presenté a la famille mais certainement des occasions de rencontre future se ferait par la suite.
il salua le garde et se presenta en tant que le futur vassal de sa grace bourguignon de sorel.

le jeune etait veti d'une longue cape brodé des armes des "riveroy" sur son poitrail a hauteur de son coeur.

a l'appel de son parrain,il se dirigea vers l'eglise et rejoignit son proche en prenant soin de ne pas faire son don inné pour les maladresses lors de ses arrivées en divers endroit .
il se contenta donc de s'agenouiller face a son futur suzerain et le salua de la plus belle des paroles:

bonjour par.......votre grace,permettez moi de m'inviter a votre petite fete,j'ai eu mot que j'y etait convié,est ce bien vrai?

il baissa la tete en attendant reponse du duc de beaugency.

[hrp]pardon pour l'absence, vacances sans connexion internet[/hrp]

Les arrivées se succedaient dans l'Eglise et s'est avec un grand sourire que le Duc accueillit ses futurs vassaux.
Il salua Ninou qui fut la première à venir

Oui, on dit bien cela, mais tu sais bien que tu n'es pas une femme comme les autres...
Tu es la Rosière de Blois, celle qui a été élue et plébiscitée par tout le village.

Le Boeuf se retint de rire à sa petite boutade. Quel doux souvenirs que l'election des rosières de Blois ou il avait involontairement fait élire sa future vassale, lui revenait encore d'une de ses nombreuses campagnes militaires et la jeune Ninou s'investissait pour Blois. Epoque béni ou le calme regnait et ou le Duc pouvait encore prendre le temps de passer des après midi à Blois pour presenter des jeunes demoiselles à des concours qui ne les interessait pas. Il l'invita à rejoindre l'église en attendant le reste de sa fratrie de vassaux.

Il accueillit ensuite Henri, l'une des plus fidèles personnes qu'il connaissait, toujours prête à rendre un service, à aider que se soit pour la constitution d'une armée ou pour donner des enseignements très éclairé au sein de l'Université. Henri qui meritait amplement cet annoblissement après s'être investi comme il l'avait fait pour le Duché et les villages où il était passé. Il le laissa réciter le Credo et commencer sa veillée après de brève salutation.

Enfin arriva le plus beau ! le plus merveilleux ! le seul ! l'unique ! le boulet ducal !!!!
Vous comprenez très bien que ces flatteries pour Atol ne sont que des inepties pour flatter l'égo démesuré du Riveroy qui se trouvait par la même son filleul.

Voyons mon filleul, pas besoin de formalité avec moi, Antoine n'en usaient pas avec moi, suit son exemple et installons nous dans l'église

L'ex tyran d'Orléans rejoignit donc ces trois personnes qui lui étaient chères, et prit la parole

Nous voici donc réunit pour commencer votre cérémonie d'annoblissement.
Cette cérémonie est une grande étape pour vous. Et quoi de mieux qu'une nuit de prière pour accompagner cette étape ? Veuillez revetir ces tuniques blanches, symbole de pureté, et qui vous aideront dans votre recueillement.

Le Duc les invita à se changer puis il se plaça devant l'autel, les mains jointes se mettant sur les genoux.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/04/2008

Henri à l'appel de son suzerain
revêtit la tunique blanche

et comme son suzerain il s'agenouilla les mains jointes pour méditer

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 19/08/2011

atol avait tout prevu et commenca un striptease rapide enlevant sa premiere tunique pour laisser apparaitre sa deuxieme toute blanche,puis se mit a genou les mains jointe comme lui avait demandé son parrain. .

Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 06/02/2010

Tout sourire le duc de Beaugency lui rappela l'épisode de la Rosière de Blois ... qu'elle n'était pas et n'avait jamais eu l'intention d'être.

Ninou avait une furieuse envie de lui tirer la langue ou encore mieux de le pincer un bon coup en lui faisant bien mal. Mais pas question de tout ça ! Bourguignon était devenu son futur suzerain et plus question de représailles suite à son abus de pouvoir.

Oui, oui, c'était un abus de pouvoir ! Elle repensait au malaise qu'elle avait ressenti en entendant son nom sur la place d'Orléans. Jamais elle n'avait imaginé qu'il irait jusque là !

Mais si, mais si ! Il avait été jusque là l'ermite de Blois ! L'ermite oui ... parce qu'à l'époque ce messire se disait chef des ermites.

Heureusement un geste charmant était venu réparer un peu tout ça. Un soir Ju, leur amie commune l'avait appelée, lui demandant de la rejoindre pour ouvrir ensemble un colis venant de Savoie et qui leur était destiné. Ninou avait toujours chez elle, bien à l'abri, l'edelweiss porte-bonheur reçu ce soir-là du baron de Sorel.

Ninou resta plantée, sans guère de réactions, devant le duc l'espace de quelques secondes, revivant avec une certaine nostalgie ces instants datant d'une époque qui commençait à lui sembler lointaine.

Elle sortit de ses pensées en entendant la voix d'Henri résonner dans l'église, puis celle d'Atol.

Elle sourit à son futur suzerain l'air de rien, mais n'en pensant pas moins

Toi, si tu savais tous les noms d'oiseaux que je t'ai donné à l'époque et la folle envie de demander l'asile politique au Berry qui m'est passée par la tête ...

Elle salua les nouveaux venus puis fit ce que le duc Bourguignon demandait. Elle se rendit dans la sacristie pour se changer et revint auprès des hommes. Maintenant ils étaient tous trois habillés de même, effaçant leurs différences pour former un groupe qui serait uni par des liens particuliers. Demain, ils auraient tous trois le même suzerain.

Elle s'agenouilla sur le carrelage. Elle fut surprise qu'il ne fut pas plus froid, se fit la réflexion que ce qui allait être difficile à supporter c'était sa dureté, puis elle joignit les mains, fermant les yeux pour tenter de s'isoler du monde extérieur.

[Edité le 12 septembre pour une petite note hrp : je voulais vous avertir que je pars en retraite le vendredi 16 septembre en fin d'après-midi et que je ne rentrerai pas avant le 3 octobre. Il est possible que je puisse me connecter à partir du 25 ou 26 septembre mais ce n'est pas certain du tout. ]

désolé pour mon absence, si vous êtes d'accord nous allons continuer, en esperant que je n'aurai plus d'empechement
encore toutes mes excuses

Le Duc participa donc à la veillée de ses vassaux, un moment de recueillement qu'il avait lui même suivi avec son ancien Suzerain, Fauville de Chéroy, au sein de l'Eglise de Blois il y a de ça plusieurs années, à partir de cette soirée une tradition s'était forgée chez les Cheroy, tradition qui fut reprise par les vassaux de la maison Chéroy, dont Bourguignon, et qui pouvait subir quelques modifications comme le fît Lexhor.
Voulant montrer à ses futurs vassaux son attachement à son Suzerain, le Duc de Beaugency, choisi d'organiser sa veillée dans le domaine du Duché de Dunois.

La nuit passa rapidement pour lui était ce le cas pour ces futurs nobles du Duché ? Il ne le savait pas et ne le saurait peut être pas mais aux premières lueurs du matin le Boeuf se leva laissant ces trois futurs vassaux continuer leur veillée. Bourguignon attendit devant l'Eglise pour accueillir l'Eveque d'Orléans, Dariush, qui viendrait officier pour une messe ...

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 19/08/2011

le futur annobli pria toute la nuit au coté de son parrain et de ses futurs nouveaux"collegues".
la nuit fut riche en enseignement théologique bien que cela manquait quand meme d'ambiance musicale ou bien de ripailleries organisées.

la cloche de la chapelle sonna a douze reprises lors de la nuitée.

le chant du coq...quel moment de joie....cela annonçait les prémices d'une grande journée ou il fallait encore se montrer reservé dans les faits et gestes ...c'etait dur pour le boulet de sa grasce.

peut etre apporterait elle une de ses pate de fruit qu'elle aimait temps afin de soulager un malheureux petit bonhomme qui avait tres mal a ses genoux.il souri a cette pensée qui lui avait permis de faire une pause dans sa lévitation vers le tres haut.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 30/04/2010

Dariush arriva devant la chapelle. Bourguignon l'attendait. Ils entrèrent ensemble puis salua Atolchamb avant de débuter la cérémonie.

Et bien chers amis, nous voilà réunis en ce jour pour officialiser un anoblissement.

Comme tout ce que doit se passer devant le Très Haut commençons pas nous montrer humble devant le Très Haut en récitant le crédo.

Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 06/02/2010

La nuit avait été longue et pénible.

Il avait fallu lutter contre ce froid si caractéristique des églises, un froid qui s'était amplifié avec la nuit.

Il avait fallu lutter contre la somnolence qui s'emparait des corps et des esprits malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils étaient tous.

Il avait fallu lutter contre la douleur ... la douleur physique des genoux martyrisés par le dallage de la nef et celle plus insidieuse qui avait élu domicile dans le coeur de Ninou.

Toute la nuit, Ninouchka s'était battue contre ses démons. Ils ressurgissaient du passé, ils tentaient de faire renaître la terreur et la haine qui avaient été longtemps ses compagnes.

Devenir noble ici en France la renvoyait vers son passé de fille de seigneur russe, de boïar comme on disait là-bas.
Avec l'assassinat de son père dans des conditions abominables, sa mère et elle avaient tout perdu.

La petite fille qu'elle était alors avait survécu sans que personne ne sache trop comment. Qui s'était demandé ce qui lui restait comme image sous les yeux, qui s'était posé la question de savoir comment elle faisait pour oublier l'odeur du sang ou les cris sauvages poussés par ces hommes ... des hommes transformés en bêtes hurlantes, des hommes qui lui avaient tout pris et surtout ce père qu'elle adorait.

Comme elle aurait aimé qu'il soit là, qu'il puisse voir que ce qu'il lui avait appris avait laissé des traces et qu'elle essayait de se montrer digne de ses ancêtres.
Elle eut une pensée pour son grand-père. Elle ne savait même pas si il vivait encore ...

Ninouchka avait prié avec une sorte de rage pour exorciser ses peurs, pour effacer des images si lourdes à porter, puis avec beaucoup de confiance pour demander l'aide du Très-haut pour l'avenir.

Mais au bout de chaque nuit, même la plus pénible, vient le jour.

Chaque jour fait revenir la lumière et chasse les ombres.

Ce jour plus particulièrement avait besoin de lumière. Ce jour, Henri, Atol et elle, allaient s'engager dans une voie qui ne serait sans doute pas toujours facile et ils auraient besoin d'être éclairés.

Comme en réponse à ses pensées, les premières lueurs de l'aube vinrent éclaircir les vitraux.

Les premiers chants d'oiseaux se firent entendre, le duc de Beaugency se leva.

Peu de temps après, elle entendit s'ouvrir, puis se fermer la lourde porte de l'église.

Ensuite, des pas sur le carrelage, des voix feutrées, des salutations ... le Cardinal d'Orléans était là.

Sans tarder il entama la cérémonie, demandant à tous de réciter le Credo.

Ninouchka joignit sa voix à celle des autres

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/04/2008

Henri à la demande de l’évêque s’agenouilla et récita le Credo

Annoblissement des nouveaux vassaux de la maison Sorel Credop

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 30/04/2010

Le cardinal continua la cérémonie.

Prions pour notre suzerain,
louons aussi notre duc
ainsi que tous les conseillers et nobles de notre belle région :
Que le Seigneur le Très-Haut
dirigent leur raison et foi selon sa volonté
pour la paix et la liberté de tous.

Tous prient en silence. Puis le clerc dit :

Logos éternel et tout-puissant,
moteur suprême qui gouverne
le corps entier de l'Église,
exauce les prières que nous t'adressons
pour tous les ordres de fidèles qui la composent :
Que chacun d'eux, par le don de ta grâce,
te serve avec fidélité,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protége.

Dariush regarda Bourguignon

Cher ami, où sont les affaires que je dois bénir.

Le moment tant attendu par les futurs nobles étaient arrivés. Le cardinal s'était présenté et le Boeuf l'avait accueilli comme se fut le cas pour ses anciens annoblissements, il regla avec lui les derniers détails de la cérémonie qu'il voulait organiser. Il laissa ses vassaux à la prière et l'Eveque s'installer pour son office, le Tyran envoya un page aller chercher quelques bricoles pour la suite de la messe et surtout vérifier que Lexhor, le Héraut du Duché, serait bien présent pour acter les serments vassaliques.

Lorsque tout fut prêt il récita aux cotés des gens présent dans la chapelle le Credo puis suivit les dires du clerc, il se mit à ses cotés pour poursuivre la cérémonie, demandant au page qui était de retour d'apporter ce qu'il l'avait envoyé chercher.

Voici Monseigneur,

Il présenta à Dariush et à ses vassaux les épées qu'il allait leur remettre, symbole de leur passage de l'état de roture à celui de la noblesse

Voila les trois épées que je souhaiterai que vous benicier au nom d'Aristote pour qu'elles puissent aider mes futurs vassaux à remplir leur devoir le plus noblement possible.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 30/04/2010

Dariush vit les trois épées. Il prit son bénitier et son eau bénite. Puis tout en aspergeant les armes et propageant l'encens.

Bénis, Dieu tout-puissant et miséricordieux, ces trois épées, témoignage de Ton amour, de Ta force et de Ton infinie miséricorde. Qu'il soit signe de ta protection et qu'il leur accorde force, conviction, courage et droiture.
Amen

Puis Dariush redonna les épées au duc lui laissant le soin de continuer le protocole ...

Le héraut se présenta en l'église de la Madeleine de Dunois, le jour convenu avec le duc de Beaugency. Une cérémonie privée devait se dérouler la veille et lexhor devait maintenant tenir son rôle de témoin héraldique.
Calmement il pénétra dans le lieu saint, s'approcha de la nef où tout le monde était déjà présent. Un signe de tête pour saluer.

Le bonjour à tous. J'espère ne pas interrompre votre cérémonie. Pouvons nous commencer les anoblissements où tout est-il en ordre pour commencer? de mon côté, je suis prêt.

Le Boeuf salua le héraut qui faisait son entrée, voila bien longtemps que les deux hommes n'avaient pas été réuni à Dunois ou tout simplement dans les terres de Chéroy, il faut dire que maintenant ils avaient tout deux des duchés à gerer ainsi que d'autres terres en Orléanais et dans le Royaume... tout cela leur en ferait presque oublier qu'il y a de ça plusieurs années, Fauville de Chéroy leur avait baillé une seigneurie au sein du domaine de Dunois, non loin de Chateaudun...

Ravi de te voir mon ami,
pour ma part tout est en ordre, Son Eminence vient de terminer la bénédiction des épées, nous n'attendions plus que toi
Je te laisse appeler mes futurs vassaux ?

Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 06/02/2010

Après les prières dirigées par Monseigneur Dariush, le duc de Beaugency fit apporter trois épées.

Il les présenta au Cardinal afin qu'ils les bénisse.

Ninouchka ne pouvait détacher son regard de ces épées. Elles lui semblaient tellement grandes et lourdes tout à coup ! Il est vrai qu'elle-même était plutôt petite ...

Le Cardinal d'Orléans prononça la bénédiction, appelant la protection du Très-Haut sur eux et sur les épées.
Il évoqua ce que représentaient ces armes ... la force, la conviction, le courage, la droiture.

Tous des mots qui recouvraient des réalités parfois difficiles à assumer. C'étaient des mots qui les engageaient dans une voie de service, d'abnégation, d'oubli de soi pour ne plus être que serviteurs ... serviteurs de leur suzerain, de leur Duché.

Elle frissonna légèrement à cause du froid mais aussi en réalisant la gravité du moment.

C'est alors qu'Orléans, le Héraut du Duché, fit son entrée.

Elle répondit à son salut, puis ayant retrouvé toute sa sérénité et son calme, elle attendit les mots et les gestes qui feraient d'elle la vassale du duc de Beaugency.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 19/08/2011

et bien ?
quel mouche avait donc piqué le riveroy pour qu'il se trouve aussi calme a un moment aussi protocolaire que son annoblissement.

les prieres s'enchainèrent avec monseigneur Dariush puis les epées volèrent(oui vous avez bien entendu,enfin c'est la version d'atol hein!!!) ,au dessus de sa tete alors qu'il comptait le nombre de grain brillant sur le pavé de la chapelle.

c'est a ce moment la qu'il vit arriver sa grace lexhor qui se prenommait pour la ceremonie "orléans".ce dermier salua le jeune homme qui retorqua par un geste de tete discret.

Le duc hocha la tête en écoutant son ami, sourit puis fronça légèrement les sourcils. Appeler ses vassaux? Etrange idée pour le héraut mais rien de bien compliqué en soi.
Il s'avança donc vers eux, s'inclina puis prit de nouveau la parole.

Et bien que Ninouchka, Atolchamb et Henri s'approchent de nous afin de débuter la cérémonie. J'imagine que vous savez tous quoi faire, néanmoins je reste là, à côté, si besoin était. Je vais maintenant me mettre légèrement en retrait pour rejoindre ma position de témoin, et vous laisse poursuivre la cérémonie à vôtre guise, du moment que l'échange de serment st valide. Profitez de ce moment et gravez-le en votre mémoire...

Lexhor fit alors un pas en arrière, tendant la main vers le devant, afin d'inciter le duc et ses futurs vassaux à procéder.

Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 19/08/2011

poussé par une force mystique connue sous le nom de "guepe qui lui pique le derriere",le jeune ne fit qu'un bond pour se retrouvé face a son parrain.

il n'avait envie de dire qu'une chose a l'instant T: aieeeeeeeeeeeeeeeeeeuhhhhhhhhhhhhhhhh

enfin bref,maintenant il etait pas tres fier de s'afficher encore une fois mais c'etait jamais de sa faute...

c'est a ce moment precis qu'il realisa que son genou etait posé a terre devant le duc de beaugency.
diantre,cela etait un signe ...il en etait sur...aristote lui faisait un drole de tour.

c'est alors qu'il regarda droit dans les yeux son parrain et commenca par lui dire:

bon mon cher parrain,les années durant,tu as du supporter mes frasques en tout genre mais tu ne m'a jamais laché.
bon certe il arrivait que ta chere epouse relate mes faits et gestes ou ....ah non !! c'etait l'inverse!!!!!!!!oui c'est moi la balance ducale. *rire*.
il est maintenant temps que moi aussi je ne te lache plus.

le jeune homme prit une posture droite bien qu'avec un genou a terre.

moi,Atolchamb, je jure de te servir fidelement et loyalement,ainsi que t' apporter aide et conseil si tel etait ta demande .
je jure egalement de servir le bien,et les Nobles causes, dans le respect du Très Haut de l'Honneur et la fidélité .

atol baissa le regard et attendit la suite des evenements.

Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 06/02/2010

Orléans les avait appelés pour qu'ils s'avancent vers le duc de Beaugency.

Ninouchka n'avait pas eu le temps de faire le moindre pas en avant quand elle sursauta à cause d'Atol qui s'était littéralement précipité, genou à terre devant le duc. Il raconta tout un tas de choses, qui semblaient le faire rire, pour enfin réciter des mots qui ressemblaient à une prestation de serment.

Elle n'en crut pas ses yeux ni ses oreilles. Elle fit un pas sur le côté, puis s'avança un peu en évitant de se mettre trop près d'Atol.

Elle se fit la réflexion que ce n'était certainement pas comme ça que devait se passer un événement aussi capital qu'un anoblissement. Elle imaginait ça avec un peu de solennité, de gravité.

Un regard vers Henri, puis un soupir ultra-discret genre "ahlala Atol, tu ne changeras jamais !".
Elle attendit la réaction et les indications du duc avant de s'avancer davantage.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/04/2008

Henri s'approcha des ducs et salua sa Grace Lexhor il s'agenouilla

Bonjour votre Grace

Ravi de vous voir parmi nous

La cérémonie va pouvoir commencer

Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 06/02/2010

Mais au lieu de la voix du duc de Beaugency, ce fut celle d'Henri qui s'éleva sous la voûte de l'église.

Restée de marbre elle n'en pensait pas moins

Pfffff m'étonneront toujours les hommes ! ... la cérémonie elle est commencée ! On fait quoi depuis hier soir et ce matin avec Monseigneur Dariush ? Hein ?
Evidemment si pour les hommes les veillées et les offices religieux c'est pas des cérémonies ... on peut encore discuter 110 ans !

Elle restait sans bouger, l'air sage, l'esprit en mode "je le crois pas", suivi du mode "mais z'ont quoi pour des manières ces deux-là ?", suivi du mode "je soupire en signe de tristesse pour eux, z'en peuvent peut-être rien après tout ... c'est des hommes ! z'ont pas choisi le meilleur sexe, c'est dommage pour eux ", enfin suivi du mode "faut bien qu'on fasse avec".

Elle affichait un petit sourire car pas question de laisser soupçonner le moindre de ses commentaires pas si gentils que ça. Tout en gardant son sourire, elle se morigéna, se faisant la leçon à elle-même, mais sachant très bien que son esprit s'en fichait comme de sa première pensée ! Cette première pensée ... avait-elle été aimable ou déjà un tantinet râleuse ?
Hmmmm ... voilà une question à laquelle personne ne pourrait jamais répondre.

Les yeux toujours fixés sur le duc de Beaugency, elle attendait patiemment ses instructions.