[Grand Salon] Décorum

Le grand salon est une pièce juxtaposée à la salle à manger. L'ambiance y est plus calme et plus propices aux discutions.

Accrochée au mur, les convives peuvent profiter de la vue de la tenture intitulée "La vie seigneuriale"

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 24/03/2006

Un endroit calme et serein. Voila exactement ce qu'il fallait a notre vieux duc. Il s'assit confortablement entre deux cousins et laissa ses pensées divagués en regardant la magnifique tapisserie qui lui faisait face.

Invité

Elle n'avait pratiquement pas eu le temps d'achever sa phrase que la belle Adela était apparue, leur indiquant à toutes un chemin autre. Ignorant royalement Kalimalice qu'elle avait cru voir vouloir s'approcher d'elle, Bitterly avait emboîté le pas à la future mariée. Il était hors de question qu'elle adresse la parole à son ancienne soeur d'armes, à part pour les politesses d'usage. D'apparence détendue et enjouée, elle suivit donc le petit groupe. Après divers dédales de couloirs, elles avaient débouché sur un grand salon extremement bien décoré.

- Euh... Par ici, t'es sûre Adela ? La brune pénétra dans la pièce car de là ou elle était (le seuil de la porte) elle ne voyait ni robes, ni gens qui auraient pu indiquer que c'était bel et bien l'endroit du futur essayage auquel elles étaient conviées. Derrière suivaient les deux inconnues et les trois autres. L'air plutôt sceptique, Bitterly inspectait les coins et recoins à la recherche d'un signe de reconnaissance ou d'un cri de ralliement. Finalement elle se tourna vers son amie et attendit sa réponse.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 12/10/2010

Bitter plus rapide que le vent s’était déjà engouffré dans la pièce. Une mine inquiète s’afficha sur le minois de la Montbazon si ça se trouve Adela avait créé une embuscade pour emprisonner ses amies dans une pièce close. Tout ça pour déterminer qui serait la demoiselle d’honneur, une seule devrait rester debout MOUHAHAH. Plissement d’un sourcil, regard furtif vers les femmes qui arrivaient peu à peu. La jeune femme opta pour une place stratégique et attendit de voir. Il valait mieux être prudente, les surprises du moment avaient été quelque peu perturbante.

Invité

Elle suivie sa tante dans une autre pièce. Elle manqua de se heurter à Alandrisse néanmoins on échappa à la catastrophe, Pandorha était bien plus ronde qu'elle, elle aurait pu la casser sous son poids en tombant. Elle vit deux des femmes prendre place dans la pièce, elle se tenait quant à elle toujours à côté de sa tante sans savoir vraiment quoi faire à ce moment précis.

Nombre de messages : 630 Date d'inscription : 24/06/2007

Elle avait suivit le chemin montré par Adela silencieuse et mal à l’aise.
Un froid entre elle et Bitterly, qui la dérangeait, mais qu’elle comprenait oui et non.
Elle ne lui voulait aucun mal, elle la respectait trop et pis ce n’est pas elle qui menait les hommes, elle ne faisait qu’exécuter les ordres
Alors elle ne demanda pas son reste et se cal contre le mur .Elle en profita pour admirer les tentures, cela meublait un peu .Car nulle robe à l’horizon.
C’était quoi ce huit clos, pourquoi étaient elle toute dans ce salon .Les questions, les réponses toutes plus idiotes les unes que les autres se bousculaient.
Bon ben attendons, attendons, sourions aux autres, faisons des yeux de merlan frit pour attendrir la saigneuse de Bitter

Nombre de messages : 156 Date d'inscription : 10/12/2006

La rouquine fit entrer ses amies dans le salon. Elle aurait apprécié une pièce plus petite et plus cosy afin d’instaurer un climat plus convivial mais voilà, elle n’avait rien trouvé d’autre.
Alors que ses amies entraient, elle jeta un regard à la pièce afin de s’aviser que tout avait bien été préparé comme elle l’avait demandé. On pouvait voir que les fauteuils qui se trouvaient habituellement au coin du feu, étaient placés en arc de cercle se faisant face.
Sur le tapis persan qui recouvrait la pierre froide devant la cheminée, était installée une sorte de caisse en bois ovale. Assurément, c’est là que se tiendrait Adela lors des essayages, ses amies de chaque côté pour observer la robe et faire leurs remarques.
Alors que la vicomtesse entrait enfin à la suite de ses amies tout en prenant soin de bien refermer la porte derrière, elle s’avança et d’un signe de la main commença à faire les présentation.

Merci à vous d’avoir répondu à mon invitation. Certaines d’entre vous auront surement déjà croisé ma nièce ici présente au mariage de ma fille. Je vous présente Pandorha de Noldor, la fille de ma jeune sœur, qui me fait aujourd’hui l’honneur de sa présence. Et voici Elisel, la meilleure tisserande d’Orléans qui a accepté de confectionner ma robe.

Après quelques échanges courtois, Adela, en bonne hôtesse enchaina.

Bon ! Et si vous preniez place ? Bertrand va nous apporter du thé et des friandises. Mais peut-être que l’une d’entre vous souhaiterait un peu de liqueur ?

Nombre de messages : 169 Date d'inscription : 11/10/2010

L'attente dans l'entrée n'avait pas été longue, et tant mieux. Dès son arrivée, Elisel avait ressenti une tension dans l'air. Des regards de froide indifférence, des questions muettes, des sourires. Certaines se connaissaient, d'autres non, mais est-ce que toutes étaient pareillement sensibles au climat ? La couturière réprimait un frisson quand la future mariée apparut, les invitant à la suivre plus avant dans la demeure. Rajustant ses paquets dans ses bras pour ne pas les faire tomber, elle lui emboîta le pas, pressée de faire ce pour quoi elle était venue, et échapper à ce malaise.

Parvenue dans ce qui allait servir de salon d'essayage, Elisel inspecta le décor. Un podium occupait le centre, des fauteuils disposés autour attendaient les spectatrices, ou les juges... Dans un coin, un paravent ornementé était déplié. Décor habituel, ou objet rapporté spécialement pour cacher pudiquement l'habillage ? Elle s'en rapprocha, posa avec soin ses paquets, puis se retourna pour s'incliner en une courte révérence comme Adela la présentait.

Merci beaucoup du compliment, Adela.
Mais une des tisserandes d'Orléans, tout simplement, me semble plus juste. Je ne cherche en aucun cas à être la meilleure, juste à satisfaire du mieux possible ceux qui viennent me passer commande.

S'agenouillant alors, elle déballa une à une les pièces confectionnées, les montrant à l'assemblée restreinte avant de les suspendre au paravent. Puis elle attendit, debout à côté, le bon vouloir de ces dames et de sa cliente.

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