Un soir de détente

Ah quelle agréable apparition que voici. Les deux êtres que je préfère. Le duc eu un sourire.

Venez vous assoir pres de moi ma tendre, ne restez pas ainsi debout.

Depuis lors, de nombreuses soirées tranquilles s'étaient déroulées. Les longues soirées d'hivers aupres du feu avait permis au couple de réfléchir quelque peu à leurs engagements respectifs dans la vie publique.

Fauville en étais à un point où il tournais en rond, ne plus pouvoir travailler dans l'intéret général le peinait plus que fortement. Il y avait certes le cabinet mais depuis qu'il avait passé les rennes de l'audit à Gweltas, pas grand chose ne le motivait ày retourner que du contraire.

Et puis travailler pour quoi ? et pour qui ? Qui se souciait vraiment que la bonne gestion soit généralisée ? Ou même que l'ordre soit de rigueure ?
Fauville aujourd'hui en venait à se poser milles questions sur l'importance des différentes implications publiques.

Krystell sentait son mari tendu, soucieux.
Elle le connaissait ce n’était pas un nouveau soucis de travail. A ça elle était accoutumée.
Sans doute une remise en question c’était fort courant chez les futurs papas, son amie Graciélla lui en avait parlé.
Elle tenta d’aborder le sujet mais savait son mari peu enclin à se confier.


Fauville, tu dois me parler je sais que ce que nous avons vécu dans le Maine était difficile. Nous sommes partis, une nouvelle vie commence ici en Orléanais.
Nous ne connaissons pas les villageois de Patay sans doute sont ils comme ceux d’ailleurs travaillant très dur le jour et se saoulant la nuit espérant trouver ainsi un peu de bonheur dans leur cœur.
C’est souvent au milieu des gens simples que l’on trouve la réponse à ces questions.
Tu es un érudit, ta bibliothèque nous le rappelle chaque jour mais la connaissance donne t’elle le bonheur ?
Non je ne crois pas . En revanche elle t’investit d’une mission. Celle de diriger notre société.
Nos gens sont bien traités sur nos terres grâce à ta prévoyance, jamais nous ne connaissons de disettes.
Tu dois donc continuer t’investir c’est ton devoir devant Dieu et devant ce peuple qui attend tout de sa noblesse.
Notre enfant va venir d’un jour à l’autre, il doit être fière de son père, tu dois lui montrer le chemin de son devoir futur.
Ton frère fait une liste soutient le.
Je suis sur une autre qu’importe nous formerons un conseil unis.
Nous avons besoin de toi au niveau du DR ou au niveau régional, n’abandonne pas tout.
Fauville je t’aime plus que jamais prend la force de continuer dans les sentiments qui nous ont toujours animés.

Mon épouse, tes paroles ont une fois de plus touché la cible en plein coeur. Tes mots sont vrai et je ne peux me permettre de douter. Contre vents et marée, j'ai une mission à mener à bout.

Les ouvrages de ma bibliothèque ne sont pas là pour décorer mais bien pour servir à former d'autres érudit pour que jamais nous n'ayons à connaitre la disette et les pénuries.

J'ai également une équipe à diriger au cabinet et j'ai jusque là été bien loin de mes propres attentes, je suppose qu'il doit en être de même pour eux, j'ai dut énormément les décevoir. Il est grand temps pour moi de reprendre les choses en main.

Notre enfant verra bientot le jour et quel monstre serais je si je ne me battais pas au jour le jour pour lui laisser un monde meilleur ?
Pour lui, ou elle, pour toi, pour mes hommes et pour tous les habitants de ce royaume, je ne peux baisser les bras.

Remarquant les vagues de douleures qui prennaient son épouse Fauville fronça les sourcils.

Que ce passe t il ? Aurais tu encore des nausées ? Tu ferais mieux de t'allonger.

Fauville se leva et aida Krystell à s'installer.

krystell obét au conseil donné, elle savait qu'elle n'avait pas de nausées.

Une nouvelle douleur arriva plus forte encore puis une autre.

Fauville fait moi accompagner dans ma chambre.
Margueritte, allez me chercher Graciela elel saura ce qu'il faire.

Prenant la main de son mari, elle savait que bientôt un petit être viendrait occuper le calme de la maisonnée .
L'enfant allait arriver elle le sentait

Au départ perturbé par ce qu'il se passait Fauville semblait désorienté. Krystell qui jusque là avait toujours détesté la présence de la petite Margueritte, lui demandait maintenant un service.

En un éclair les idées de Fauville se rassemblèrent et il compris l'importance de la situation. Krystell allait donner la vie !

Il comprit bien vite à la tête de Krystell que sa présence était maintenant superflue et qu'il serait bien mieux dehors.

Je t'aime, je suis avec vous. J'ai hâte de vous prendre dans mes bras. Et il l'embrassa tendrement sur le front avant de sortir.

krystell grimaçant en sentant une nouvelle contraction arriver tenta de sourire à son amie. Elle savait que si graci était là tout irait bien.
Cette femme était un grand médecin. Elle avait connu la mauvaise fortune d'une fausse couche liée à une chute de cheval et avait su se soigner elle même

Ma chére Amie approche je crois que tu vas pouvoir officier et m'aider à mettre au monde un petit de Chéroy.

Je suis affreusement paniquée , la douleure est trés forte et je ne sais pas comment ça va se passer ?

C'est long ?

Graci embrassa son amie et lui sourit

- ne T'inquiete pas et dis toi bien que tu le veuilles ou non le bébé sortira, alors autant l'aider. C'est pratique c'est lui qui decide, toi tu es là pour l'aidier, ton role de mère a dejà commence. Tu as mal tous les combien ?

elle se tournant vers la servante

- je voudrais que vous m'apportiez de l'eau chaude, une bonne bassine, que vous mainteniez cette eau chaude, je voudrais aussi de l'eau pour une tisane, du linge blanc propre. les vetements que votre maitresse a prevu pur le bébé et les langes, je voudrais des serviettes blanches et propes.

bien madame repondit la servante et elle sortit.

- alors ma cherié, tous les combien environ .

Je ne sais pas vraiment.

Je parlais avec fauville quand une douleur est survenue puis une autre.
Depuis que je suis allongée ici c'est de plus en plus fréquent.
En fait dés qu'une douleure s'arréte une autre reprends.

J'ai du demandé à ce que l'on change des draps une sorte de liquide est partie.

je crois que je suis en train d'accoucher.
Fauville doit être bien inquiet pour nous.
Lui qui souhaite tant avoir des enfants.


le visage de la jeune femme se contracta de nouveau laissant une cri de douleur s'échapper du profond d'elle même.

- tu as perdu les eaux ?

Elle se tournat vers la servant et lui dit

où est ce que je peux me laver les mains et vous aussi ?

la servante l'emmena puis elles revinrent

- Krystelle allonge-toi le plue pres du bord du lit, laisse tes jambes pendrent à terre.

Quand Krystell fut installée, elle lui releva les jambes et Graciella aidée de la servante proceda à l'accouchement. Apres une heure, Krystelle donna naissance à une fille jolie et vigoureuse qui cria tres fort des sa sortie

- Tu as une fille, Krystell, tu l'appelles comment ? Je vais la laver tout de suite, l'eau va trop vite refroidir

Graciellä s'occupa du bébé et la donna sa maman.

La toute petite fille semblait vigoureuse, elle pleurait faiblement.
Le visage de la maman était aussi inondé de larmes de bonheur. Jamais elle n’avait pu imaginer voir un plus bel enfant.
Ses petits doigts tout fin avait de jolies ongles comme de petites perles de nacre.
Une jolie frimousse qui ressemblait tellement à celle de son papa.

Le papa , Fauville, il fallait l’avertir, il devait faire les 100 pas dehors en attendant la naissance.

Une fille, ils avaient une fille. Un doute entra en elle, peut être aurait il voulu un fils pour assurer sa descendance ?
La petite était si belle qu’il serait heureux, elle le savait .
Comment allons l’appeler ?
Le choix lui reviendrait, elle le lui avait toujours promis.


Graci merci mon amie pour cette aide. Tu es vraiment un grand médecin grâce à toi la petite va bien.

- Oh Krystell c'est normal ! ^^ elle est superbe et ce n'est pas grace à moi, mais grace à toi !!

Dans le couloir, Fauville était coupé de tout ce qui pouvait se passer dans la pièce à coté. Plongé dans ses pensées à imaginer tous les scénarios possibles, il n'avait pas remarqué les pleur de l'autre coté de la porte.

Soudain, ces petits pleurs lui arrivèrent aux oreilles, la porte venait d'être ouverte, mais il ne savait pas qui, il n'y pretta pas attention, il était irrésistiblement attiré au centre de la piece, il se dirigea directement vers ce petit être tout rose qui était en train de battre l'air de ses petits bras.

La vision de sa femme portant son enfant, leur enfant tout contre elle l'emplis de bonheur.

Doucement, il saisit les mains de son enfant et compta les doigts qui y étaient adjoint. Puis répéta l'opération pour ses petits pieds. Et expira dans un grand soulagement.

Ma douce, nous voici parents d'une petite fille en pleine santé. Tu nous a fait un si bel enfant, il n'y a aucun doute. Aristote a doté les femmes de toute sa grandeure, donner la vie.

Une si belle petite fille.

Le Duc était rayonnant, ses yeux se posant alternativement sur Krystell et sur sa fille.

krystell dans sa joie ne pu s'empécher de remarquer que Fauville comptait encore.
les écus de la champagne ceux de l'orléanais puis ceux du maine et maintenant les doigts de sa fille.
IL était si attendrissant autant que la petite qu'elle berçait doucement contre son coeur.
Dé licatement, elle pris la main de son époux

Mon ange je crois que Clémence est un nom qui t'ai chére, voudrais tu qu'il soit celui de notre fille ?

IL lui faut parrain et marraine. je pensais à notre amie GRaci qui nous a toujours secourru et peut être ton ami Archi s'ilS acceptent cette lourde tache ?

Clémence ... dit il le sourir aux lèvres. En effet, ce prénom a mon affection, je ne sais pourquoi. Peut être ca douceur. Ou son homonyme.
Et dieu sait combien, je manque de clémence. Il sourit.

Voici donc Clémence de Chéroy, notre fille.


J'avoue que j'aurais bien aimé demander à Archimbaud d'être le parrain de notre fille mais je n'ai plus eu de nouvelles de sa part depuis bien longtemps. Et les derniers bruits qui me sont parvenus ne sont pas de nature à ce que je puisse lui demander ce service. Malheureusement, il était plus qu'impliqué dans les troupes face au Roy. Je crois qu'il est préférable de laisser passer un peu d'eau sous les ponts. Et de choisir pour notre petite un autre parrain.

Par contre le choix de la marraine me semble excellant. J'y adhère totalement.

Que pense tu de mon frère Fur comme parrain pour Clémence ?