[RP] cérémonie du baptême de Hadrian de Chéroy

[HRP] c'est ici que se déroulera le RP du baptême. je vous invite à vous documenter sur la collégiale Saint Ythier si vous le souhaitez. Et je vous laisserez un lien au besoin en plus de ce qui se trouve dans la sacristie. Autrement, je vous rappelle que le RP à lieu le Lundi 27 avril 1463. Et mis à part cela, je vous dis à tous bienvenue sur le forum et bon jeu.

JD HdC

Documentation : http://www.sully-loire-sologne.fr/sully-loire-sologne/principal/mes-decouvertes/histoire-et-patrimoine/patrimoine-religieux/la-collegi

Ps : Et pour ceux qui pourrait trouver utile de me contacter directement, voilà mon adresse : hadrian.de.cheroy@live.fr [/HRP]

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/04/2015

Le prélat thomiste était arrivé tard dans la nuit, après une longue route depuis Reims où un procès l'avait retenu. Epuisé de tant de pérégrinations, car il passait son temps sur les routes entre Bourg, Clermont, Lyon, Rome, Reims, Besançon... Alboin avait avec soulagement trouvé le presbytère de la collégiale de Sully à sa disposition. Il goûta le repos qu'il y trouva, dans une atmosphère simple et recueillie, loin du luxe ostensible et de l'agitation qui régnait dans les capitales et les palais, et y fit excellent sommeil, non sans en avoir d'abord profité pour faire, dans la plus grande obscurité et solitude, ses dévotions de matines.

Levé avant le jour, il fit ses dévotions seules à laudes, ce qui lui permit d'aviser de la disposition générale de la bâtisse et de songer à la préparation de la cérémonie. Chose qu'il fit dès les dévotions terminées. Un Livre des Vertus précieusement enluminé et relié fut disposé sur l'autel, dont le panneau sculpté représentant Christos et ses apôtres avait tant inspiré ses prières matinales. A côté, il disposa un calice d'or serti de joyaux, accompagné d'un flacon de vin de Clermont, la pire des vinasses que la Providence avait infligé sur ce monde. Bien sûr, le prélat ayant vendangé lui-même les raisins pour sa conception, c'était là une réalité bien tangible qu'il n'admettrait jamais, et, perdu dans des hauteurs mystiques, l'infâme piquette lui semblait un divin nectar, d'autant qu'il n'en buvait presque jamais.
Au reste, il était très content de lui, car il comptait aux frais de la collégiale un plein tonnelet du crime viticole, comme il en avait fait compter un la veille au tribunal épiscopal de Malines. C'est à cela qu'il songeait lors qu'il décantait l'immonde breuvage dont la toxicité devait sans doute égaler la consistance un peu huileuse qui faisait dire au recteur qu'il était "mouleyant", néologisme alboïnien; il en manqua l'odeur caractéristique de vinaigre et de lait caillé qui s'en échappait, avant de fermer le flacon, enfermant les néfastes vapeurs avec leur matrice infernale.
Disposé avec le flacon à l'hostile contenu et le calice, une miche de pain et un coutel d'argent. Encore avait-il préparé une aiguière de nacre en forme de vasque allongée qui lui semblait le sommet de la simplicité, de l'élégance et de la beauté. Opinion sans doute à considérer, car il était meilleur juge de ces choses là que des affaires de boisson ou de bouche. Pour l'emplir, il fit une courte expédition dans la cour du presbytère, ou une citerne lui fournit de l'eau qu'il bénit dans la vasque même.

Tout lui semblant en ordre, il put faire avec sérénité ses dévotions à prime, avant de prendre tout le temps de revêtir avec un soin méticuleux ses parements cérémoniels. Le jeune duc lui était sympathique, il avait de bonnes fréquentations, et en plus le prélat était de bonne humeur. Aussi voulait-il honorer son hôte en revêtant, par dessus son aube un chasuble de velours blanc, frappé d'un chrisme en fil d'or à la poitrine, pareillement brodé d'une quantité d'arabesques, et même parée de quelques améthystes dont le recteur avait la fantaisie de croire qu'ils rappelaient la pourpre de Tyr, mais qui surtout flattaient sa coquetterie en soulignant la couleur de ses yeux, qui était identique. Une lourde étole de soie écarlate, frappée aux extrémités d'un alpha et d'un oméga, venait ensuite peser sur sa nuque et ses épaules, lui rappelant le poids du sacerdoce qu'il avait entrepris, tâche presque inhumaine, de relever. Pour compléter la paramentique, son habituelle barrette de velours d'un blanc immaculé vint trouver place sur son chef.

Ayant ainsi achevé tous les préparatifs nécessaires à la cérémonie, Monseigneur Alboin sonna lui-même les cloches au son léger et aérien devant appeler à la célébration, juste à temps pour tierce. Serein, il se posta ensuite devant l'autel, attendant le jeune Chéroy et les assistants.

Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 19/01/2012

Elle ne pouvait râter le baptème de jeune duc Hadrian. C'était un évènement important pour la famille et pour la mesnie et en tant que vassale, elle se débrouilla pour y être.

Elle avait logé à Sennely pour l'occasion retrouvant avec une joie certaine ses terres et les gens qui s'en occupaient. Fort bien d'ailleurs puisque les étangs étaient plus que poissonneux et la fabrication du Cotignac florissante.

Elle quitta donc de bon matin ces terres pour se rendre à Sully. Sa voiture s'arrêta devant la collégiale. Elle devait être la première. Monseigneur Alboin était là. Léanore sourit de le retrouver ici. Comme le monde était petit. Elle s'approcha de lui et se rappela au dernier moment le geste presque brutal qu'il avait fait lors de leur première rencontre lorsqu'elle avait voulu baiser son anneau à la petite séance théâtrale offert par Philippe à Lévis. Elle évita donc de refaire la même erreur se contenta d'un génuflexion et d'un bonjour humble et respectueux.

MOnseigneur.....

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/04/2015

Ma fille, fit le prélat, surpris de la trouver là. Décidément, oui, le monde était petit, surtout le monde de la grande noblesse. Il goûta sa génuflexion, signe de respect et révérence tout à fait approprié et élégant. Cela lui valut une bienveillante bénédiction.

Dominus Tecum.

Puis, songeant qu'il serait bon d'en profiter pour faire plus ample connaissance, pour une fois qu'il était de bonne humeur.

Nous venez-vous de Lévis? Façon discrète de mander quelles étaient les circonstances de sa présence à cette cérémonie, sans sembler trop inquisitorial.

Nombre de messages : 630 Date d'inscription : 24/06/2007

Le jour était arrivé du baptême de son fils et c'est avec grand plaisir qu'elle accueillait la cérémonie en la collégiale de Saint Ythier .Certes elle n'avait pas élevé ce fils dans son giron ,le confiant à des écoles dut à son rang.
Mais celui ci lui revenait elle n'était pas peu fier de lui .

Se préparant dans les appartement de Sully d'une tenue digne d'une mère ,robe sobre ,une coiffure appropriée différente de sa tignasse rousse au vent et de sa tenue de guerrière .
Un dernier regard dans le miroir et direction la collégiale .

Pénétrant dans la maison d'Aristote ,elle vit l'homme d'église en pleine conversation avec Leanore .
Après une génuflexion ,elle s’approchât d'eux .

Tout en saluant l'homme d'un signe de la tête Monseigneur bien le bonjour .Je suis fort aise de vous accueillir sur les terres de Sully .Je suis la mere du futur baptisé ,Kali ,Marie ,Liselotte de Cheroy .
Je vous derange peut être dans votre conversation avec ma vassale ?

Se tournant souriante vers celle qui n'avait jamais failli à son serment de vassalité ,la serrant dans ses bras et déposant une bise sur sa joue

Je suis heureuse de te voir Leanore ,et les terres de Sennely le sont surement aussi .Tu sais je surveille certes de loin ,mais j'ai un oeil .

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/04/2015

Une dame à l'allure un peu martiale attira l'oeil du prélat tandis qu'elle remontait la nef. La parcourant d'un oeil approbateur, car sa vesture était on ne peut plus à son goût, il lui remit la bénédiction tandis qu'elle se présentait. L'expression d'une surprise agréable, admirablement mimée par Alboin, se découvrit sur son visage tandis que, portant une main à sa poitrine, il inclina légèrement le chef.

Votre Grasce. Dominus Tecum, et mille bénédictions pour votre hospitalité.

A la question de la mère, il exécuta un parfait signe de dénégation polie, rapide, comme empressé, mais sans ostentation et même discret. Un tout petit mouvement de la main accompagné d'un: Du tout, du tout.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 05/04/2015

Une française invitation lui était parvenue, loin, dans les brouhas qu'était devenue la Franche-Comté. Armes, sang et blessures étaient maîtresses du quotidien, tout autant de la part des deux camps. Blessée, l'interdiction de prendre les armes, Élisabeth averti le parlement Franc Comtois de son absence pour quelques jours, lieu où elle y était active politiquement. La connétable avait prévu une rapide visite, ne voulant pas rater cette journée. Clovis et Hadrian lui avait offert une deuxième famille, famille qu'elle n'avait jamais connu durant son enfance. Que depuis peu qu'elle avait repris le nom Chéroy, et elle l'exhibait fièrement. Certes, l'habitude des présentations était encore difficile, devant contrôler sa langue de fourcher vers le royal nom qu'elle portait autrefois. Elle s'y faisait, peu à peu, à son plus grand soulagement. Elle l'utilisait de plus en plus fréquemment, l'écrivant dans ses courriers, dans ses documents officielles. La vie ne lui avait pas été facile côté familial, mais la jeune femme espérait qu'elle soit plus douce.

Élisabeth n'avait pas pris la route seule. Un doux sourire s'étirait vers le jeune homme qui l'accompagnait. Un doux prénom qui la ravissait, faisant battre le coeur d'une veuve éplorée, pensant les blessures amoureuses d'autrefois. Sombrement vêtue, une cape l'enroulant et une capuche cachant la rousseur qu'elle portait, une arme simple à sa hanche, ses doigts gantés contre les rennes de l'animal qu'elle chevauchait, Élisabeth avait trouvé la route longue jusqu'aux Terres de la famille Chéroy. Sa blessure avait bien cicatrisé, mais elle éprouvait une douleur qu'elle se devait de supporter. Elle était ravie quand le petit trio, composé de son tendre fiancé et de son garde personnel, devait arrêté la course des bêtes, pour les faire marcher et faire reprendre leur souffle. Quand la jeune femme avait aperçu les terres une fois visitée, elle les dirigea selon ses souvenirs vers les lieux.

Le trio s'arrêta, question de faire un brin de toilette pour être présentable. Ayant apporter qu'une robe, plutôt simple, la fiancée l'enfila. Une coupe qui soulignait sa taille fine ainsi qu'une couleur s'harmonisant joliment avec la rousseurs qu'elle arborait, une coiffure simple qui ne demandait pas une gouvernante.

[RP] cérémonie du baptême de Hadrian de Chéroy Jthl

Le jeune couple prirent la route, laissant Marc Antoine seul. L'angoisse revenait hantée la jeune femme, qui en était à sa deuxième visite. La première fois, son Oncle Clovis était venu à la présenter à son cousin, le chef de la famille, Hadrian. Une visite trop rapide pour la rouquine, qui n'avait eu temps de rencontrer les autres membres. Son bras contre celui du jeune blond qui l'accompagnait, Élisabeth les dirigeait vers les lieux expliqués de l'invitation. Certes, son sens de l'orientation n'était pas à son meilleur, mais avec les indications claires de son cousin, elle avait trouvé rapidement la pièce. Entrant dans la pièce, la jeune femme se pétrifia en ne reconnaissant aucun des visages qui s'y trouvaient. Toutefois, elle se devait de réagir et de ne pas rester planter là, comme une dinde. Son cousin n'était pas là pour faire les présentations, elle se devrait de les faire elle-même. Afficha un sourire sur ses lèvres, Élisabeth les observa rapidement, se demandant à qui elle devait s'adresser.

-Bonjour... Élisabeth Alyce de Chéroy... Je suis la cousine d'Hadrian et il m'a envoyé une invitation pour son baptême. C'est bien ici, où je me suis égarée ?

Un petit tremblement pouvait se faire entendre dans la voix de la jeune fille.

-Et voici mon fiancé, Thomas de Sparte.

Elle espérait surtout ne pas avoir gaffer. La nervosité était une chose habituelle chez elle, mais qu'elle contrôlait difficilement dans des moments comme celui-là.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 26/04/2015

En mémoire d'une Dame Blanche il se retrouvait là. Celle qui fut il y a si longtemps déjà la filleule de sa mère lui avait demandé à lui d'être le parrain de son fil. Pour lui c'était un honneur, il admirait sa mère et savait combien elle avait aimé sa filleule.
Ce matin là il avait pris soin de sa toilette, la période de deuil terminée il pouvait remettre de la couleur dans ses tenue et après un bain et qu'Hermance lui ai fait la barbe il passa prévue pour l'occasion. Il prit ensuite la route pour la Vicomté de Silly et pénétra dans la collégiale. Quelques personnes étaient déjà là, lui qui pensait ne connaitre personne les connaissait toutes. Il s'approcha et salut le Prince Impérial ainsi que la jeune femme qui l'accompagnait, puis leanore qu'il croisait dans les couloir de l'université.
Ce fut au tour de Kali puis du père Alboin, bon il avait un autre titre mais il l'avait oublié. Sa tête avait des trous en ce moment.

C'était le grand jour. Du moins, un grand jour. Un de ces jours où l'on se réveil obligatoirement avec le sourire, une légère boule au ventre, en ayant passé une nuit très courte dû à des troubles du sommeil. Que se soit l'excitation du lendemain, l'angoisse, la peur ou de multiples autres sensations. Cela n'avait pas épargné le jeune Chéroy qui avait passé la nuit dans son château ducal. Mais le sourire qu'il avait sur les lèvres dès l'aurore lui fit très vite oublier sa nuit afin de se concentrer sur ce qui allait arriver. Tout était prêt, on avait toutes les pièces essentielles pour pouvoir assurer une telle cérémonie et les invitations avaient été envoyées aux rares personnes conviées. Le jeune duc ne voulait pas d'une cérémonie fastueuse, somptueuse dans une cathédrale royale ou même encore avec un très grand nombre d'invité dont-il n'aurait apprécié que la moitié. Tout cela ne le tentait pas. Certes, non sans luxe pour autant, mais sans fioritures. Il souhaitait dans un premier temps qu'elle soit rapide et simple. Et cela allait être le cas. Il avait d'ailleurs choisi le lieu pour sa mère ; la collégiale de Saint Ythier. Il n'y avait eu jusqu'alors dans ce bâtiment saint que des cérémonies d'anoblissements, aucunes cérémonies religieuses. C'était donc une première. Hadrian était déjà rentré dans cette collégiale, pour se recueillir quelques fois – Oui, ça lui arrive – ou juste pour admirer la très belle pietà en bois qui lui faisait penser à sa mère.

Pour en revenir au jeune duc, il était donc à Chéroy ce matin là, et c'était levé aux aurores. Il avait fait préparer sa voiture et avait prévu une tenue d'apparat faite dans un tissu bleu roi, ornée de broderie d'or représentant discrètement son blason familial. Il n'avait pour une fois prévu aucun couvre chef car il supposait que pour ce genre de cérémonie, de la même façon que lors d'un anoblissement, il était préférable d'avoir la tête nue. Une fois cette tenue mise, il se parfuma, comme tous les Hommes de l'époque, et monta sans plus attendre dans son carrosse qui le mena directement au vicomté de Sully Sur Loire. Une fois arrivé sur place, il passa par le château pour tenter de trouver sa mère et ainsi se rendre à la collégiale en sa compagnie. Mais rien à faire, elle l'avait devancé et s'était sûrement déjà dirigé vers le lieu de culte.

Il se dirigea alors promptement vers ce même lieu. Peu de temps après, une petite dizaine de minute peut être, il arriva devant la façade de la collégiale recouverte au niveau inférieur par du lierre. Un sourire parut alors sur le visage du Chéroy et il constata qu'il n'était pas le premier arrivé. D'ailleurs, peut être était-il en retard même ? Toujours est-il qu'il ne se posa même pas la question et se dirigea d'un pas décidé vers la porte qu'il franchit. Il retrouva alors ses invités, ses amis.

Tout d'abord, il trouva sa mère devant lui. Il lui adressa un large sourire, fier de ce qui allait arrivé, et il s'inclina légèrement et poliment devant elle, et entama la discussion. « Le bonjour mère ! Comment allez vous au jour d'hui ? »Puis en s'approchant d'elle, il lui murmura quelques mots à l'oreille « Vous n'allez tout de même pas pleurer ? ». Puis il se recula amusé et taquin avant de poser ses deux émeraudes sur sa cousine, Élisabeth Alyce. Cela faisait peu de temps qu'ils s'étaient rencontrés l'un et l'autre. Et de cette rencontre, il semblerait que ces deux là se soient bien entendu. Il y a des rencontre comme cela où, quoique vous disiez ou quoique dise l'autre, l'électricité passe bien. Peut être que cela est physique. L’Homme, dans tout son grand art, possède sûrement un radar pour détecter les bonnes personnes et écarter de son chemin les mauvaises. Ou vis versa d'ailleurs selon les mentalités. Néanmoins, c'était bien passé et Hadrian l'apprécié. Il lui adressa, à elle et à l'homme qui l'accompagné, un grand sourire avant de s'incliner poliment la tête devant eux pour les saluer. « Ma cousine ! Soyez la bienvenue en Orléans ! Comment vous portez-vous ? Vous avez eu le temps de faire connaissance avec les invités ? » Et dans son envie de bien faire, ignorant qu'elle c'était présenté, Hadrian prit l'initiative – tardive – de le faire. Il se tourna donc vers sa mère et Léanore qu'il avait au préalable salué et accueillit dans la collégiale, afin d'ajouter d'une voix assez forte et pleine de joie de les accueillir. « Voici Elisabeth Alyce de Chéroy et son futur époux, Thomas de Sparte ». Pour la fin de sa phrase, c'était une supposition. Il n'avait jamais rencontré ce fameux Thomas. Mais l'aspect physique de l'homme pouvait tout à fait correspondre à l'aspect d'un prince impérial. Bon certes, si il s'agissait en fait du garde personnel de Elisabeth ou même de son chaperon ça aller être difficile à rattraper. Mais bon, l’hypothèse semblait bonne a en juger les réactions sur les visages.
Ensuite, en continuant de saluer les personnes présentent, Hadrian arriva devant le Vicomte de Cheylanes à en croire les descriptions qu'on lui avait fait de cet homme qui allait normalement devenir son parrain. Un large sourire se fit sur le visage du Chéroy et il s’inclina respectueusement devant lui.

Soyez le bienvenue sur nos Terres, messire de Vissac ! J'espère que vous avez fait bonne route ?

Puis après avoir reçu une réponse de l'homme, le jeune homme blond se dirigea vers le prélat thomiste qu'il salua révérencieusement. Il est vrai que cet homme lui avait sauvé la vie. Enfin, même si cela était au sens figuré, le Chéroy lui était plus que reconnaissant et redevable. Ce baptême avait lieu grâce à lui, indubitablement me direz vous, mais ce recteur de l'abbaye Thomiste, le monseigneur Alboin, avait énormément aidé la famille Chéroy.

Le bonjour mon père. Comment vous portez vous ? Sachez que vous êtes le bienvenue sur les terres de la famille Chéroy et que vous pourrez y demeurer comme bon vous semble.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 26/04/2015

Le futur baptisé se présenta et accueillit chacun comme il se doit. Le Vissac sourit à son salut et s'inclina à son tour devant le jeune homme.

Bonjour vostre Grâce, je vous vous remercie la route fut agréable depuis la Savoie. C'est pour moi un plaisir de me trouver ici et un honneur de me trouver à vos côté en ce jour important.
Voilà longtemps que ma mère fut la marraine de la vostre et je sais qu'elle aurait apprécié que les fils soient ainsi liés.

Il le laissa ensuite se diriger vers l'officiant prenant la place qui lui avait été réservée pour la cérémonie

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/04/2015

Le prélat thomiste admirait avec contentement les élégantes parures des quelques personnes qui se présentaient devant lui, distribuant les bénédictions, inclinant avec révérence la tête, tantôt à Élisabeth Alyce et son fiancé, tantôt au prince Jason, qu'il connaissait déjà, et bien sûr au futur fidèle. Par complaisance, il prononça l'habituel: Enchanté, lorsqu'il lui fit les présentations, et quand bien même fussent-elles déjà faites. Il joignit encore les mains en signe de reconnaissance pour l'hospitalité du jeune duc.

Vous me faites grand honneur, votre Grâce.

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 27/04/2015

La trêve, un peu forcée certes, était arrivée pile au bon moment pour que le couple puisse s’infiltrer en territoire français pour participer au baptême. Thomas n’était pas bien motivé pour y aller. Après avoir vu bon nombre de membres de sa famille tomber sur le champ d’honneur contre le Français, il avait du mal à s’imaginer passer du temps avec d’autres Français.
Alors certes, le peuple Français dans son ensemble reste un peuple ami. Alors certes, une grande partie des Français n’approuvait pas cette guerre, mais c’était tout de même un peu tôt pour Thomas. Mais voulant faire plaisir à sa fiancée et surtout, voulant faire connaissance à la seule famille qu’il lui restait, il se força à y aller.

La traversée de Franche Comté vers le lieu du baptême n’était pas sans danger. Thomas décida de voyager seul avec Elisa, en dépit des dangers. Faire entrer la Garde Palatine en territoire Français était bien trop risqué pendant une guerre. L’exquis fit alors son tout premier voyage en tête à tête avec Elisa. Comme prévu, en tout cas par le blond, le voyage fut plus long que prévu, suite aux divers arrêts, que ce soit à cause du mauvais temps ou pour s’assurer que les blessures d’Elisa tenaient le choc.

En arrivant devant le domaine, l’Exquis se rappela de son arrivée en grande pompe au domaine de Sarah Elisabeth. Il aurait aimé faire de même ici, pour essayer de donner une bonne impression à la famille de sa future femme. Mais c’est le plus calmement au monde que les deux amoureux pénètrent dans le domaine après s’être annoncés.
Arrivés à l’intérieur du château, Thomas un peu timide, resta derrière sa fiancée, qui semblait plutôt perdue aux premiers abords. Trouvant finalement le lieu, ils pénétrèrent ensemble dans la pièce et elle se chargea de faire les présentations. Thomas pour sa part essaya de se rappeler des divers visages et surtout, essaya de feindre un sourire pour cacher la fatigue due au voyage et surtout son agacement au vu de nombre de Lys et drapeaux français dans le coin.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 05/04/2015

Les présentations mirent la jeune femme un peu plus à l'aise, à travers ses gens dont elle connaissait peu. Sourire, tête inclinée et courte révérence furent de mises pour saluer dignement les membres de la famille qu'elle rencontrait pour la première fois. Le nouvel arrivant vu tout autant saluer, échanger les courtoisies d'usages. La jeune femme se tenait calme, papotant que peu, intimidé. Élisabeth attendait impatiemment l'arrivé de son cousin, qui la mettrait de suite à l'aise. Et c'était peu de temps après son arrivé que le "Héro" de la journée fit son entrée. Les traits du visage de la rousse s'étirèrent, s'illuminant de la présence du jeune homme. Elle attendit patiemment son tour, qui vient bien rapidement.

-Très cher ! Un plaisir que de vous revoir à nouveau, dans les lieux si charmants qu'Orléans. La France regorge de quelques merveilles, et fort heureusement, vous me les faites visiter avec vos invitations qui me font chaud au coeur.

Un large sourire pour lui signifier que les présentations avaient étaient faites, mais le voyant partir dans son élan, elle n'osait l'interrompre. Ses boucles acquiesçaient à ses dires, touchée qu'il se souvienne du prénom de son futur époux. Certes, il était simple de s'en souvenir lorsqu'on se souvenait qu'il était nouvellement Prince Impérial, mais qu'importe. L'attention y était, et s'enfonçant dans la petite réunion. Son bras bien attaché à celui du jeune homme, la Dame d'Empire attendait la suite.

En retard, une manie ces derniers temps à en juger par le nombre de fois qu'elle arrivait en retard à une cérémonie ou un évènement divers, tant que personne ne lui en voulait, ce n'était pas simple aussi de devoir être tout le temps en déplacement, que ce soit à Paris, en Touraine, en Orléans, en Bourbonnais Auvergne et encore, elle était épargnée d'aller jusqu'en Armagnac et Comminges, sans parler de la distance, cette province lui en avait fait tellement voir que moins elle y mettrait les pieds, mieux elle se porterait et pour le moment, Comminges remplissait très bien son office, une chance en somme.
Seulement voilà, Sylvestre pas encore pourvu, sa marche même si à jour sollicitait elle aussi du temps et l'Auvergne récupérée entièrement entre temps comme la gestion des examens des potentiels hérauts, lui avaient prit un temps considérable mais c'était ainsi, les miracles n'était pas pour les pauvres humains qu'ils étaient.
Ainsi partie en retard de la Touraine car elle voulait absolument finir une recherche qui lui avait prit la tête car complexe, il ne valait donc mieux pas laisser la chose en plan pour ne plus se souvenir de tout ce qu'elle avait lu sur le sujet quelques jours après, soit reprendre tout à zéro ou presque, la duchesse arriva finalement en vue de Sully, apprêtée pour l'occasion selon le rang qu'elle devait tenir, ce qu'elle essayait de faire de plus en plus pour ce genre de cérémonies, ce fut donc vêtue d'une robe d'un bleu roy, damasquinée d'or et dont les manches et la sous robe étaient d'un crème uni, le col de sa robe bordé d'or, la touche finale résultait en la crispinette du même acabit que la sous robe et à la couronne vissée sur sa tête.
Dépoussiérage en règle même si elle n'avait pas eu trop de désagrément durant le trajet qui lui paraissait court, assez pour ne pas avoir fait de pause et ne pas en être fatiguée en somme.
Dirigée comme il se devait jusqu'au lieu dit de la cérémonie soit la collégiale Saint Ythier, la duchesse du Lavardin arriva finalement à destination point trop en retard, un miracle, ou quelque chose du genre. Comme à chaque fois, le fin ouvrage de l'édifice ne la laissa pas de marbre tant par la réalisation que par le rendu, jusqu'à apercevoir une prime personne.
Rassurée d'être à bon port, il n'y avait plus qu'à s'approcher et se présenter, elle non plus ne pensait pas connaitre autant de personnes, oubliant même que Leanore était vassale de Kali alors que cela devait faire des années. restait un couple inconnu finalement, ainsi que le prélat officiant et le jeune chef de famille avec qui elle n'avait qu'échangé des missives concernant la famille Chéroy.
Salutations du chef en l'attente d'informations complémentaires sur les inconnus puis une présentation orale suivie, le bonjour à tous, je suis Eléïce de Valten di Maggio et d'Astralgan, future marraine, et pas qu'un peu honorée.

Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 19/01/2012

Ah ben voilà, elle avait trouvé comment apprivoiser le Monseigneur. Pas de contacts impurs, juste des paroles humbles. Il lui sourit presque en la bénissant généreusement.

Je viens.... heu

De où déjà, elle voyageait tant

Il se trouve que je suis la vassale de Dame Kalimalice, la mère de Hadrian.

Suzeraine qui arriva donc à point nommé et confirmant ses dires, l'embrassa chaleureusement.

Bonjour Kalimalice. Oui cela faisait longtemps que je n'étais venue et ma foi cela fait du bien. Tu sais comme moi qu'il est parfois difficile de trouver le temps d'aller partout où on voudrait mais je n'oublie pas Sennely. J'espère y revenir prochainement d'ailleurs pour un peu plus longtemps

Mais déjà d'autres invités arrivaient. Une jeune femme d'abord qui se présenta comme la cousine d'Hadrian accompagnée de son fiancée. Léanore sourit au nom évoqué. Un Sparte, comme la mère de PHilippe. Elle n'osa demander dans quelle branche de cet immense arbre se trouvait le jeune homme.

Puis Jason et enfin le héros du jour qui finit les présentations. Léanore sourit à chacun n'osant interrompre les conversations et les retrouvailles familiales.

Elle sourit de surprise en voyant arriver celle qu'elle connaissait sous le nom de Linoa. Comme le monde était petit. Belrupt, puis l'atelier héraldique, les joutes parfois et enfin ici.

[Et donc? ^^]

Nombre de messages : 630 Date d'inscription : 24/06/2007

Tout à converser ,une femme fort elegante fit son entrée au bras d'un Homme charmant .A l'evocation de son nom elle s'avança

Bonjour... Élisabeth Alyce de Chéroy .Non ,non c'est bien ici .Enchantée de vous rencontrer et bien venue en ma demeure .Decidement je m'aperçois que je ne connais pas toute la famille

Hochant de la tête

Je ne me présente même pas ,je suis la mère d'Hadrian ,kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Puis se tournant vers celui qui l'accompagnait

Bonjour et bien venue messire Thomas de Sparte.

Alors qu'elle allait commencer à papoter elle vit entrer Jason ,son cour se mit à battre .Chaque fois qu'elle le voyait elle ne pouvait s’empêcher de penser à Scarlette ,elle avait tant compté pour elle .
Elle s'approcha du jeune homme

Bonjour Jason et je suis fort aise que vous ayez accepter d'être le parrain de mon fils .Cela perpétue un lien dans nos famille .

Laissant Hadrian et Jason faire connaissance Eléïce pointa le bout de son nez .Elle se précipita à sa rencontre .Prenant son amie dans ses bras ,elle l'embrassa .

Je suis heureuse de te voir et que tu ai accepté d'être la marraine de mon fils .

Elle ne perdait pas la porte du coin de l’œil ,espérant l' arrivée de Garance sa fille ,ainsi que celle d'Alexandre son époux .
Mais en vain le temps passé et plus personne n'entrait .
Elle s'approcha d'Adrian .

Mon fils ,je crois qu'il nous faut continuer la cérémonie .Nous avons déjà bien trop attendu