Elisabeth-Alyce
Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 05/04/2015
| Sujet: [RP] Il parait qu'il n'est jamais trop tard... Mar 7 Avr - 1:56 | |
| Au loin, les pupilles azurées distinguèrent les hautes murailles de ce qui semblaient la fin de leur ballade. Un léger soulagement s'échappe des lèvres de la jeune femme. L'idée de quitter ce carrosse et le cahotement de la route lui faisait réellement plaisir. Ses blessures étaient encore fraîches, l'arme qui l'avait fait tombé au combat en était la cause. Elle marchait depuis peu, ayant reçu l'autorisation de ses médicastres pour faire un peu plus d'effort physique. Les tisanes qui diminuaient la douleur se faisaient moins fréquentes, mais elle en avait parfois besoin, quand ses côtes lui tiraient trop. On lui avait conseillé avant d'entreprendre une route si longue, de l'Empire à l'Orléans. Têtues, elle avait refusé et s'était engouffré dans la carrosse impériale en compagnie de son oncle.
Pour une fois, la jeune femme se sentait réellement appréciée, par l'un de ses semblables. Relation difficile avec sa famille proche, elle avait abdiqué et s'était éloignée. Pour son bonheur à elle, mais pour le leur aussi. Les querelles incessantes devenaient lourdes et étaient difficile à vivre, tant d'un côté comme de l'autre. Une bonne décision, tout simplement. Ce genre de décision que l'on ne regrette pas et qui fait que la vie est plus facile par la suite. Alors reprendre contact avec son oncle Clovis, c'était un baume contre les blessures qu'elle portait.Il acquiesce. La jeune femme prit alors une grande respiration. Peu douée quand à la maîtrise de ses émotions, l'angoisse la prenait facilement d'assaut. Rapidement, les doigts venaient vérifier les mèches de sa crinière rousse. Rapidement, elle replaça comme elle pouvait son serre-tête, emplis de petites pierres qui s'agençait avec les perles à son cou. Fermant les yeux, elle tentait de faire disparaître la boule qui lui nouait la gorge, qui risquerait de la faire bafouiller devant son lointain cousin. Il était d'ailleurs la raison de sa visite. Rencontrer cette famille dont elle connaissait rien, outre de ce qu'elle avait pu entendre d'une part et d'autre. On toque à la porte, il est l'heure de descendre, et d'aller à sa rencontre. | |
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